Mais que diable est-il allé faire dans cette galère. Invité pour la énième fois lundi soir dans C dans l’air sur France 5, Christophe Barbier s’est pris les pieds dans le tapis. L’émission avait pour thème Jean-Luc Mélenchon (en couverture des Inrocks cette semaine) avec cette question posée : “Nouveau patron à gauche ?” Pour […]
Mais que diable est-il allé faire dans cette galère. Invité pour la énième fois lundi soir dans C dans l’air sur France 5, Christophe Barbier s’est pris les pieds dans le tapis. L’émission avait pour thème Jean-Luc Mélenchon (en couverture des Inrocks cette semaine) avec cette question posée : « Nouveau patron à gauche ? »
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Pour le grand mogul de L’Express, les thèses économiques étayées par le candidat de la France insoumise « sont souvent assez jolies, assez utopistes et finalement participent à une amélioration de l’humanité. » Problème, selon lui « elles ne tiennent pas la route ». Un exemple ? L’égalité salariale homme-femme. Attention, il faut suivre :
Payer les femmes comme les hommes c'est bien gentil, mais impossible économiquement, vous explique Christophe Barbier pic.twitter.com/JCJW3zIYqk
— Ulyss (@achabus) January 10, 2017
Selon Christophe Barbier :
« Si l’on paye les femmes comme les hommes à compétences égales – et tout le monde le souhaite –, évidemment ça engendre des cotisations supplémentaires donc on peut faire partir les gens à 60 ans et c’est financé.
Sauf que, c’est vrai au moment où nous parlons parce que les femmes qui sont à la retraite et qui seront payé [qui toucheront leur retraite en gros, ndlr] et bien elles, elles auront des petites retraites parce qu’elles ont eu des petits salaires pendant leur carrière.
Le jour où les femmes bien payées arrivent à la retraite, ça explose en vol. Et au passage, si d’un seul coup on dit, « Les femmes sont payées comme les hommes », tout le monde va applaudir mais les entreprises vont avoir beaucoup de mal à encaisser ce surcroît de main d’oeuvre… »
Cette « explication » a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. Sentant probablement le vent tourner, compte-tenu de l’équilibre très instable de sa démonstration, M. Barbier a tenu un éteindre l’incident sur Twitter, le lendemain de cette intervention :
1/ Il faut l'égalité salariale hommes -femmes. 2/ si on l'établit brutalement, le surcoût oblige les entreprises à licencier.
— Christophe Barbier (@C_Barbier) January 10, 2017
Mais il a été interpellé à de maintes reprises. Comme le montre cet échange savoureux entre l’homme à l’écharpe rouge et Cécile Duflot, ex ministre du Logement et candidate malheureuse à la primaire écolo :
D'accord pour les salaires, pas pour les 32 heures… Travailler plus crée de de l'emploi. Pas sûr de vous convaincre…
— Christophe Barbier (@C_Barbier) January 10, 2017
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