(Nouvelle tête) Le streetwear luxe de cette jeune femme de 38 ans est l’une des révélations de la fashion week parisienne.
Pour le défilé Koché, la marque qu’elle a fondée et pilote seule, Christelle Kocher avait donné rendez-vous dans le Xe arrondissement, passage du Prado, au milieu des salons de coiffure afro. Sur place, un joyeux bordel : les habitués du salon et les riverains se mêlent aux invités et tout le monde se trémousse sur les beats irrésistibles (du kuduro, mais aussi KLF ou Blackbox) crachés par les enceintes.
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Ici, pas de mannequins faméliques qui tirent la tronche
A l’aise dans leurs chaussures plates, conquérantes, ancrées dans le Paris d’aujourd’hui, les filles Koché fendent la foule et déploient une mode ultraportable, qui se joue avec intelligence des codes, mêlant luxe et streetwear, sophistication et décontraction. “C’est la rue, les gens autour de moi, les expos que je vois qui m’inspirent, explique la jeune femme de 38 ans, DA des ateliers d’artisanat d’art Lemarié et demi-finaliste en lice pour le prix LVMH. J’ai envie que l’on puisse s’identifier.”
Ici, pas de mannequins identiques et faméliques qui tirent la tronche. Elle a choisi des “identités singulières”, amies ou repérées dans la rue. Une volonté “de montrer des corps différents. L’image de la féminité est plus complexe que celle que veut bien renvoyer la mode.” Longue vie à Koché.
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