Plus d’un tiers des individus souffrant de pathologies mentales dans le monde sont soit Chinois, soit Indiens. Selon trois études citées par l’AFP, ces deux pays les plus peuplés du monde accuseraient de gros retards dans la prise en charge des malades. et pourtant ils concentrent le plus d’individus soufrant de problèmes mentaux, neurologiques (épilepsie) et de toxicomanie. Des […]
Plus d’un tiers des individus souffrant de pathologies mentales dans le monde sont soit Chinois, soit Indiens. Selon trois études citées par l’AFP, ces deux pays les plus peuplés du monde accuseraient de gros retards dans la prise en charge des malades. et pourtant ils concentrent le plus d’individus soufrant de problèmes mentaux, neurologiques (épilepsie) et de toxicomanie.
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Des perspectives préoccupantes
D’après les revues médicales britanniques The Lancet et The Lancet Psychiatry, le problème n’irait pas en s’améliorant. D’ici 2025, le nombre de malades devrait augmenter d’un quart en Inde. Un constat tout aussi alarmant en Chine, où de nombreux cas de démence sont répertoriés dans une population vieillissante. Pour les trois études, ces pays n’auraient pas d’équipements nécessaires pour faire face à ces difficultés.
Dans les campagnes, le phénomène est particulièrement marqué. Selon Michael Phillips, professeur de l’université Emory à Atlanta et de l’université Jiao-tong de Shanghaï, ces zones manqueraient cruellement de personnel qualifié. Résultat: plus de la moitié des personnes atteintes de troubles psychotiques comme la schizophrénie ne sont pas diagnostiquées. Alors que les dépenses des deux états en la matière sont infimes, l’étude rappelle que seule une poignée de la population bénéficie d’une aide médicale.
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