Paris est la première ville touristique sur Airbnb. Ainsi, selon Le Figaro, 35 000 logements de la capitale seraient en location sur la plateforme.
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Or, seuls 112 d’entre eux seraient officiellement déclarés en location saisonnière… La location d’appartement est en tout cas largement plus rentable en passant par la plateforme: louer une surface aux visiteurs de passage à Paris est ainsi 2,6 fois plus rentable que la louer à l’année. Cela serait même 3,5 fois plus rentable sur l’île de la Cité, l’un des quartiers les plus prisés de Paris.
12 nuitées = l’équivalent d’un mois de loyer
Il suffirait désormais de 12 nuitées pour percevoir l’équivalent d’un mois de loyer, sans les contraintes associés aux locations longue durée classique à Paris.
Conséquence logique : nombre de logements parisiens se retrouvent loués de façon saisonnière sur la plateforme, augmentant les difficultés de logements dans la capitale. Ainsi, 20 000 logements parisiens ont été retirés du marché locatif de longue durée depuis 2009, selon l’estimation de la mairie de Paris. Si certains ont été achetés par leurs propriétaires, la plupart se sont retrouvés transformés en locations touristiques.
Vivement critiquée depuis quelques années, Airbnb s’est engagée à lutter contre ces abus. Depuis mars 2016, l’entreprise californienne a promis à la mairie de Paris de mieux informer ses utilisateurs de l’illégalité à louer sans autorisation un logement plus de quatre mois par an (soit plus de 10 nuits par mois environ), s’il ne s’agit pas de leur résidence principale.
D’autres villes vont plus loin dans la chasse aux locations saisonnières non-officielles. Le 1er mai 2016, la justice berlinoise confirmait l’interdiction de louer une résidence principale dans son entièreté sur des plateformes en ligne de type Airbnb.
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