La lanceuse d’alerte américaine refuse de participer à l’enquête sur Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.
Jeudi 16 mai, un juge fédéral américain a ordonné le renvoi en prison de Chelsea Manning, lanceuse d’alerte et ancienne analyste militaire, pour cause d’« entrave à la bonne marche de la justice ». Chelsea Manning a refusé de répondre aux questions sur le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, visé par une enquête aux Etats-Unis pour avoir fait fuiter des documents secrets américains sur ce site.
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Chelsea Manning a déjà passé sept ans en prison pour avoir fourni ces 750 000 documents confidentiels à Wikileaks, en 2010. Libérée en mai 2017, la femme transgenre avait été renvoyée le 8 mars derrière les barreaux pour « outrage à la justice », déjà pour un refus de répondre aux questions sur Julian Assange. Elle avait été libérée le 9 mai dernier. « Ils veulent me poser des questions auxquelles j’ai déjà répondu », a-t-elle indiqué, comme le rapporte France 24.
Une amende de 500 dollars par jour
Devant le juge, elle a déclaré : « Je ne renoncerai pas à mes principes, je préférerais littéralement mourir de faim que de changer d’avis. » Celui-ci lui a également indiqué qu’elle serait passible d’une amende : 500 dollars par jour si elle refusait de coopérer après 30 jours en prison, et 1 000 dollars par jour après deux mois de détention.
Julian Assange est actuellement incarcéré dans le sud-est de Londres après avoir été arrêté dans la capitale anglaise, le 11 avril, où il se réfugiait dans l’ambassade d’Equateur depuis six ans. Outre l’enquête aux Etats-Unis, il est également dans le viseur de la justice suédoise. Le parquet de Stockholm a relancé une enquête pour viol.
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