Le Guardian publie une série de 10 grand hits pop qui ont marqué l’histoire, non seulement pour leur succès, mais surtout pour ce qu’ils cachent. Voici le top dix de ce que le site appelle “la grande escroquerie”. Saint Louis Blues, interprété par WC Handy en 1941. Le morceau n’a qu’un seul auteur, mais est inspiré de […]
Le Guardian publie une série de 10 grand hits pop qui ont marqué l’histoire, non seulement pour leur succès, mais surtout pour ce qu’ils cachent. Voici le top dix de ce que le site appelle « la grande escroquerie ».
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Saint Louis Blues, interprété par WC Handy en 1941. Le morceau n’a qu’un seul auteur, mais est inspiré de multiples éléments musicaux des musiciens des clubs de Memphis. Jelly Roll Morton, pianiste et chanteur de jazz, a déclaré en 1938 que Mr Handy « ne peut en aucun cas prouver qu’il a lui-même créé sa musique. Il a plutôt tiré avantage d’une matière non protégée, tout ceci par gourmandise d’une fausse réputation ».
Hound Dog, interprété par Big mama thornton en 1952 pour le label Peacock. La chanson a été créée par les deux auteurs compositeurs Jerry Leiber et Mike Stoller. Le musicien Johnny Otis s’est emparé du morceau, en faisant croire au label qu’il avait procuration sur la signature de Leiber et Mike.
Blowin’ in the wind, interprété par Bob Dylan en 1962. C’est en réalité la reprise d’une chanson contre l’esclavagisme : No more auction block. Dylan aurait été poursuivi pour avoir plagié un couplet de Satisfied mind, chanson dont la propriété revenait à Porter Wagoner.
House oh the rising sun, interprété par The Animals en 1964. Dave Van Ronk en est le premier auteur. D’abord reprise par Bob Dylan qui n’a pas pu s’arroger les droits du morceau, ce sont les Animals qui l’ont finalement rendu célèbre.
Dazed and confused, interprété par Led Zeppelin en 1969. L’originale est de Jake Holmes. Elle a été reprise par le guitariste Jimmy Page, en collaboration avec le groupe des Yardbirds. Elle sera finalement sur l’album Led Zeppelin du même nom que le groupe. Ce n’est qu’en 2010 que Holmes portera plainte pour plagia. Les deux parties trouveront un accord à l’amiable, la chanson sera signée « Page, inspiré par Holmes ».
Thème de James Bond au nom de John Barry dans le générique de James Bond 007 contre Dr. No en 1962. A l’origine, la mélodie a été écrite par Monty Norman pour sa chanson Good sign bad sign. En 2001, Barry sera condamné à verser 30 000 dollars au véritable auteur du thème, après avoir pendant des années maintenu qu’il en était le seul créateur.
The Lion Sleeps Tonight, interprété par George David Weiss et le groupe The Tokens en 1961. A l’origine, c’est une chanson appelée Mbube de Solomon Linda. Plus tard, Pete Seeger découvre le morceau et en fait le titre Wiomeh des Weavers. Lorsque la chanson deviendra un tube mondial, elle sera reprise par Disney dans Le Roi Lion.
My Sweet Lord, interprété par George Harrison en 1970. Un an plus tard, la Bright Tunes Music Corp. porte plainte contre l’ancien guitariste des Beatles pour avoir plagié la chanson des Chiffons He’s so fine.
Blurred Lines, interprété par Robin Thicke et Pharrell Williams en 2013. Les deux stars ont été accusées de plagiat par la fille de Marvin Gay, pour avoir copié son tube Got to give it up de 1974. Vu le succès du tube, Ils ont été condamnés à verser à la famille de la plaignante 7,4 millions de dollars. Robin Thicke a fait appel, le procès pourrait être finalement annulé.
Blue Monday, interprété par le groupe New Order en 1983. Le titre à succès tire son origine ne nombreuses inspirations, notamment Our Love de Donna Summer. La ligne de basse est largement tirée de You make me feel de Sylvester, et le début de la chanson est un sample de Uranium de l’album Radioactivity de Kraftwerk. Le Guardian rappelle néanmoins que l’influence principale réside dans le titre de Gerry and the Holograms du groupe du même nom. Les New Order n’ont jamais été poursuivis.
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