La vidéo postée sur sa page Facebook a été vue plus de six millions de fois. Le départ de Pierre-Emmanuel Barré de France Inter a fait du bruit. Au point que depuis son annonce, les différents responsables d’émissions de la radio reviennent sur le désaccord entre Nagui et son chroniqueur vedette, qui a poussé Pierre-Emmanuel […]
La vidéo postée sur sa page Facebook a été vue plus de six millions de fois. Le départ de Pierre-Emmanuel Barré de France Inter a fait du bruit. Au point que depuis son annonce, les différents responsables d’émissions de la radio reviennent sur le désaccord entre Nagui et son chroniqueur vedette, qui a poussé Pierre-Emmanuel Barré à claquer la porte.
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Nagui : « Pierre Emmanuel, tu reviens quand tu veux »
A commencer par l’autre protagoniste du conflit, Nagui, qui est revenu lui-même sur le départ de Pierre-Emmanuel Barré hier à l’antenne :
« Je me dois de vous parler de ce qui se passe, et de ce qui fait que la twittosphère, ou la fachosphère, s’enflamme en ce moment. (…) Je voulais simplement vous dire qu’au-delà du plaisir que j’ai d’accueillir Guillermo Guiz, on l’avait appelé hier pour lui dire que ce serait peut-être bien qu’ils ne viennent pas, parce que j’aurais aimé vous annoncer la présence de Pierre-Emmanuel Barré à ce micro, à qui j’avais proposé après une discussion (…) de venir faire sa chronique prévue pour hier et de ne pas changer une seule ligne. Il a préféré la faire sur internet, c’est son choix, que je respecte évidemment. Il est totalement libre. Un mot pour ses fans : si vous voulez voir cette chronique, elle est en lien sur le Facebook de l’émission, c’est la moindre des choses. Et un mot pour Pierre-Emmanuel, puisque je sais qu’il va être dans la maison dans quelques minutes : tu reviens à ce micro quand tu veux, tu es le bienvenu et je t’embrasse. »
Ce moment gênant où le service public décide de censurer la plus grande gueule du pays… :') @Sale_Con https://t.co/LYKTKLCOe6
— T͓̽h͓̽é͓̽o͓̽ 🇵🇸 (@0nthew4ve) April 26, 2017
Charline Vanhoenacker propose d’accueillir Pierre-Emmanuel Barré
Entre soutien au chroniqueur de France Inter et volonté de clarifier la situation, Charline Vanhoenacker s’est elle aussi exprimée sur le sujet. C’est dans son bureau que Pierre-Emmanuel Barré est venu trouver une oreille attentive après sa discussion avec Nagui. « Je lui ai proposé de venir la faire chez nous, dans notre émission, mais il a préféré la poster sur Facebook.« , raconte-t-elle avant d’affirmer avoir vérifié par elle-même que la chronique de l’humoriste n’avait pas été censurée.
« Laurence Bloch m’a montré une capture d’écran des textos échangés. Si jamais j’avais eu le moindre soupçon d’une censure, j’aurais dit là les gars, vous faites sans moi ! »
Soutien à @Sale_Con #PierreEmmanuelBarre : j'appelle à voter, mais il a le droit de dire qu'il soutient l'abstentionhttps://t.co/SyYwpD0N4x
— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) April 27, 2017
Sur la page Facebook de son émission « Si tu écoutes, j’annule tout », un long poste est publié hier et signé de son nom, ainsi que celui d’Alex Vizorek et de Guillaume Meurice, pour revenir sur les accusations de censure qui touche France-Inter depuis mercredi.
« La censure est un mot qui ne devrait pas être manié avec autant de légèreté que dans le cas qui nous préoccupe sur France Inter. Soupçonner la radio de service public de censure est une chose grave. (…) Nous relayons donc avec plaisir la chronique de Pierre-Emmanuel, peu importe qu’on cautionne ou non son propos. Et nous la relayons avec d’autant plus de plaisir qu’elle n’a pas été ‘censurée’. Elle a d’abord été discutée. Une belle occasion de créer le terme ‘la discuture‘ pour éviter de tomber immédiatement dans le champ lexical de la dictature. Au moins pour quelques jours, on est encore en République, bordel ! »
« La seule limite, c’est la loi »
Enfin, Laurence Bloch a elle-même prise la parole sur son antenne ce matin. Après avoir rappelé les faits, et notamment évoqué une proposition faite à Pierre-Emmanuel Barré en vue de la rentrée prochaine, avant d’elle aussi revenir sur l’utilisation du mot « censure » :
« Je le redis fortement : La liberté d’expression sur France Inter, pour les humoristes comme pour les éditorialistes, est totale. La seule limite, c’est la loi. Mais je dis aussi : la liberté d’expression doit pouvoir s’accompagner d’une liberté de discussion (…) On a le droit de s’interpeller. Si après cette discussion, cette controverse, la chronique n’est pas diffusée, là il y a censure. »
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