La cheffe franco-vietnamienne, réputée pour sa cuisine hybride et mobile, évoque une entrée orgasmique.
J’ai un plat à la carte qui rend tout le monde bizarre. Il s’agit d’une émulsion, un mélange de crème réduite et de parmesan, de l’anguille fumée et des gnocchis (aka “coussins de bonheur”). Une entrée très simple relevée d’un mélange d’herbes sauvages récoltées par notre cueilleur et d’un poivre long de Kampot.
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Très régressif et gourmand. J’ai eu plusieurs retours sans pudeur de personnes me confiant avoir eu des orgasmes à la première bouchée. C’est un plat que je trouve effectivement très coquin, très enveloppant. A tel point que certaines personnes le recommandent en dessert.
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Quel plat t’a procuré le plus de plaisir ?
Un plat mangé à La Grenouillère, restaurant gastronomique (d’Alexandre Gauthier – ndlr) dans le nord de la France . Un corps de homard fumé aux branches de genévriers qui arrive fumant sur des braises chaudes.
Il faut l’attraper avec les mains pour le déguster, manière presque animale de le manger qui révèle une chair incroyable car non coupée au couteau, proche de la viande. Plaisir fou.
Si je te dis sexe et cuisine ?
Ça peut être une évidence. C’est une activité qui engage beaucoup le corps et surtout les cinq sens, on touche, on goûte, on sent, sans cesse et c’est indispensable. Les services en cuisine sont animés d’une grande tension et prendre du plaisir est indispensable pour être un bon cuisinier à mon sens.
Le truc le plus sexy ?
Quand elle pose sa main sur mon visage.
La dernière chose que tu as apprise sur le sexe ?
De réaliser que ça pouvait me faire perdre la raison.
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