“Si j’avais le moindre doute sur ma culpabilité je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle.” Invité pendant plus d’1 h 30 dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce 3 avril, François Fillon a donné le ton dès le début de l’interview. Sur ses gardes, le candidat à la présidentielle est resté campé sur ses positions, […]
« Si j’avais le moindre doute sur ma culpabilité je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle. » Invité pendant plus d’1 h 30 dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC ce 3 avril, François Fillon a donné le ton dès le début de l’interview. Sur ses gardes, le candidat à la présidentielle est resté campé sur ses positions, lors d’une interview plutôt tendue.
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« Si j’avais le moindre doute sur ma culpabilité, je ne serais pas candidat à la présidentielle », assure @FrancoisFillon #BourdinDirect pic.twitter.com/lYhxRlYMK9
— RMC (@RMCinfo) April 3, 2017
Pour le candidat Les Républicains (LR), une éventuelle démission « n’arrivera pas« , car son épouse, Penelope Fillon, « ne sera pas condamnée« . Empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et notamment mis en examen pour des soupçons d’empois fictifs, François Fillon a assuré une nouvelle fois que « le dossier était vide« . Il a d’ailleurs assuré que son épouse « avait beaucoup travaillé« , ne voyant rien d’immoral à engager les membres de sa famille.
.@FrancoisFillon @dupontaignan « Je refuse qu’on dise qu’il y a quelque chose d’immoral à faire travailler son épouse ou ses enfants » @FrancoisFillon #BourdinDirect pic.twitter.com/dp8u8HWulg
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) April 3, 2017
François Baroin, possible premier ministre
Interrogé sur sa promesse de ne pas se présenter en cas de mise en examen, prononcée sur le même plateau de RMC/BFM, en août 2016, François Fillon a assuré « avoir commis une erreur en disant cela », puisque ses propos ont, selon lui, « donné au pouvoir le moyen de [l]’éliminer« . Le candidat à la présidentielle n’a pas prononcé le nom du président de la République, mais a développé une fois de plus la thèse d’un complot contre lui.
«Je n’imaginais pas être victime d’une manipulation comme celle dont j’ai été victime» a de nouveau expliqué Fillon #Présidentielle2017 pic.twitter.com/qbi0z3acXE
— l'Opinion (@lopinion_fr) 3 avril 2017
François Fillon a ensuite assuré que François Baroin est « un des premiers ministres possible« , expliquant qu’à « trois semaines de l’élection présidentielle, c’est un bon choix » Il s’est ensuite fendu d’une pique à l’encontre de Christian Estrosi, qui a reçu Emmanuel Macron ce week-end. Ce dernier a été copieusement sifflé lors d’un meeting de François Fillon.
Il a expliqué « condamner mais comprendre la colère » contre « ceux qui ont flotté dans leur soutien« . Ajoutant qu’il regrettait « toujours quand les gens sont hués », précisant que lui-même l’avait été dans des meetings de Christian Estrosi. Le président de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur a réagi sur Twitter, assurant que jamais il n’avait fait siffler François Fillon.
Non @FrancoisFillon, chez moi on ne fait pas siffler les amis. Si c’était le cas, il y aurait rappel à l’ordre. On rassemble pour gagner! https://t.co/BCzeRrVfWJ
— Christian Estrosi (@cestrosi) April 3, 2017
Quelques mesures pèle-mêle… noyées dans les affaires
Le candidat LR a annoncé que s’il n’abrogerait pas toutes les lois du quinquennat Hollande, il supprimerait le délit d’entrave à l’IVG. Il a par ailleurs assuré qu’il augmenterait de 300 euros toutes les retraites de moins de 1000 euros, qu’il ferait vingt milliards d’économie sur les collectivités locales, ou encore qu’il interdirait toute forme de production d’électricité à partir d’énergies fossiles. Mais François Fillon ne s’est arrêté qu’un instant sur ces questions, bien vite rattrapé par les affaires.
Interrogé par des téléspectateurs en fin d’interview, l’un d’entre eux l’a accusé d’être « un grand danger » et « le marche-pied du FN« .
.@FrancoisFillon @dupontaignan @francoisbaroin @cestrosi @benoithamon « Je n’ai pas de leçons à recevoir en matière de respect des valeurs républicaines » @FrancoisFillon à Maxime ???? #BourdinDirect pic.twitter.com/k2pLinFvhw
— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) April 3, 2017
Le candidat a déclaré. « Tout le monde connaît mes convictions, j’ai combattu le FN toute ma vie et je ne m’arrêterai pas à 63 ans. » Assurant à ce propos qu’il ne « serait pas éliminé le 23 avril ».
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