Dans l’œil du viseur jupitérien, Cédric Villani a reçu un tacle de la part du chef de l’Etat lundi 16 septembre, face à 200 parlementaires de la majorité.
Lundi soir, le député LREM Cédric Villani, candidat dissident à la mairie de Paris face à Benjamin Griveaux, a fait l’objet d’une mise en garde par le président de la République. Venu rencontrer 200 sénateurs et députés de la majorité, Emmanuel Macron lui a fait, au détour de son discours, un avertissement officieux.
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Il a ainsi déclaré devant lui, comme le rapporte l’AFP : « Ce qui est attendu de nous collectivement est de réussir à prendre des décisions et donc à investir, de passer outre les déceptions, de ne pas nous diviser et de toujours savoir d’où l’on vient. Quand certains disent que la Commission nationale d’investiture est illégitime, ils oublient qu’ils en sont issus. » Et d’ajouter une petite phrase cinglante : « Ce qui est mortel en politique, c’est la division. »
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Mal à l’aise, mais déterminé
L’Elysée a par la suite tenu à préciser auprès de l’AFP que ces propos ne visaient pas directement Cédric Villani, qui serait ressorti de cette soirée mal-à-l’aise. Embarrassé mais pas déstabilisé, le candidat aux municipales a confié à la presse “vouloir poursuivre sa démarche et être déterminé à aller jusqu’au bout”. Son but n’étant pas “de rentrer dans la division”.
Rappelons que le mathématicien avait, sans véritable surprise, annoncé sa candidature le 4 septembre dernier, devenant le second candidat LREM à se présenter pour la mairie de Paris.
Actuellement soutenu par la majorité, c’est Benjamin Griveaux qui, d’après un sondage Ifop-Fiducial pour le JDD publié le 14 septembre, se hisserait en seconde position au premier tour avec 17 % d’intentions de voix, largement derrière la candidate PS Anne Hidalgo (24 %), Cédric Villani, lui, obtiendrait 15 % de voix.
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