Ce jeudi 28 janvier, un homme armé a été interpellé à un hôtel de Disneyland Paris, après avoir passé les portiques de sécurité qui avaient détecté des armes dans sa valise. Placé en garde à vue, l’homme de 28 ans avait sur lui deux pistolets de petit calibre, une boîte de cartouches, ainsi qu’un exemplaire du Coran en français selon TF1. Accompagné de sa compagne – arrêtée à son domicile dans la soirée de jeudi et en garde à vue après avoir pris la fuite -, il avait réservé une chambre dans l’hôtel New York, aux 5 800 chambres classées « luxe » pour un week-end.
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Inconnu des services de renseignement
Alors qu’il n’a pas opposé de résistance lors de son arrestation, le jeune homme a déclaré lors de son interrogatoire qu’il possédait des armes uniquement « pour se protéger », par « peur pour sa sécurité ». D’après Europe 1, il transportait ses armes avec lui car il serait en cours de déménagement. Il aurait provisoirement laissé ses affaires chez sa mère, sauf ses deux armes à feu, dont sa mère ne voulait pas. Cette version aurait été confirmée par sa compagne.
Inconnu des services de renseignement, il n’est pas fiché S. Toutefois, il est connu des services de police pour un délit routier mineur (une conduite sans permis) qui lui a valu une mention sur son casier judiciaire.
Cogérant d’une brasserie
Domicilié à Paris, il est cogérant d’une brasserie du XVIe arrondissement, où la nouvelle de son arrestation a beaucoup surpris. Cité par Le Figaro, l’autre cogérant de l’établissement confiait être « en train de tomber des nues« , glissant « c’est une blague ». Quant au barmaid, il assurait: « pour moi c’est une erreur ».
Une source policière déclarait d’ailleurs à Reuters ce vendredi matin qu’« au vu des premiers éléments, on s’éloigne très clairement d’une velléité d’attaque ». Le parquet antiterroriste de Paris ne s’est donc pas saisi de l’affaire, laissée au parquet de Meaux (Seine-et-Marne). L’affaire s’oriente davantage vers une « détention d’armes illégale » que vers un « projet criminel ».
Premier site touristique privé d’Europe avec 14,8 millions de visiteurs en 2015, « le parc Disneyland Paris est une cible privilégiée pour les terroristes, un symbole de l’Amérique et du mercantilisme » assurait à Slate l’avocate d’Eurodisney.
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