Dans une interview accordée au Times, publiée le 16 août, Cara Delevingne dénonce les dessous du milieu de la mode, particulièrement en ce qui concerne le harcèlement sexuel dont sont victimes de nombreuses mannequins. Cara Delevingne, à l’affiche du film La face cachée de Margo, est bien contente d’avoir quitté le milieu de la mode, […]
Dans une interview accordée au Times, publiée le 16 août, Cara Delevingne dénonce les dessous du milieu de la mode, particulièrement en ce qui concerne le harcèlement sexuel dont sont victimes de nombreuses mannequins.
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Cara Delevingne, à l’affiche du film La face cachée de Margo, est bien contente d’avoir quitté le milieu de la mode, à tout juste 23 ans. Dans une interview au Times, elle n’hésite pas à descendre l’industrie dont elle juge les dessous « horribles et dégoûtants ». C’est le harcèlement sexuel dont sont sujettes de nombreuses mannequins qu’elle dénonce de façon la plus virulente:
« Je suis un peu féministe, ça me dégoûte et c’est horrible. Les filles commencent très jeunes, et elles sont sujet à des choses… pas très glorieuses ».
Elle estime que le harcèlement sexuel existe dans toutes les industries, mais que c’est sans doute encore pire dans l’industrie du mannequinat: « Il y a des photographes qui ne font ce métier que pour profiter des filles ». Elle fustige cette hyper-sexualisation des très jeunes mannequins, souvent vulnérables, invitées à prendre des poses lascives dont elles ne mesurent pas la portée.
« Je ne travaillerai plus dans la mode »
Fille d’aristos anglais, Cara baigne dans le milieu de la mode depuis son plus jeune âge, mais sa carrière explose à partir de ses 18 ans, lorsqu’elle devient l’égérie de Burberry. S’ensuivent de nombreuses campagnes de pub, de Topshop à Chanel en passant par Mulberry. Grace à ses nombreux contrats, elle gagnerait pas moins de £6,500 par jour, soit plus de 9000 euros. Hyper sollicitée, elle affiche 18 millions de followers sur Instagram, et devient le phénomène médiatique du milieu de la mode. « Je ne travaillerai plus dans la mode, après avoir souffert de psoriasis et d’autres maladies de ce genre », déclare t-elle. Les équipes de maquillage sont obligés de « recouvrir son corps » de fond de teint pour cacher les marques sur sa peau. « Les gens pensaient que c’était une sorte de lèpre » explique t-elle au Times.Une mauvaise expérience l’aurait notamment poussée à quitter rapidement l’industrie de la mode.
« Le mannequinat m’a juste fait sentir creuse au bout d’un moment. Ca ne m’a pas du tout fait grandir en tant qu’être humain. J’en suis arrivée au point où je me sentais déjà vielle ».
En embrassant une carrière dans le cinéma, Cara se dit désormais beaucoup plus heureuse et épanouie. Le 3 juillet, elle avait annoncé qu’elle se consacrerait uniquement à sa passion, et rompt le contrat qui la liait à son agence de mannequins, Storm Model Management.
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