Récemment implantée à Paris, l’enseigne lilloise démocratise le canard, noble volaille française. Au programme : magrets, tartares, planches et autres délices.
Burger, tartare, cuisse confite, croquette… Chez “Canard Street”, tout est décliné à partir du canard. Évident vu le nom direz-vous. Fait plus étonnant : l’histoire débute à Hong-Kong, alors que Nicolas Drouault – fondateur associé avec Grégoire de Scorbrac – passe un an dans la province. Grégoire, au téléphone depuis Lille, raconte : “En Chine, il y a énormément de street-food à base de canard laqué. Nicolas, qui a longtemps vécu dans le Sud-Ouest, a fait goûter le canard français – qu’on appelle canard mulard – à ses amis hongkongais, qui ont adoré. Il a réalisé qu’il n’y avait pas d’enseigne comme ça en France.” Le projet Canard Street était né.
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“En France, on propose souvent le canard de manière très classique”
La première adresse de l’enseigne de street-food sera à Lille, plus précisément au célèbre marché de Wazemmes. Grégoire détaille : “Nous n’avions pas encore les moyens de nous payer notre propre restaurant, et une place s’est libérée au marché. On s’est rendu compte que c’était assez formidable pour se lancer. Nous ne sommes pas chefs de formation, nous avons tout appris sur le terrain. Le fait d’être entouré d’artisans et des différents métiers de bouche nous a beaucoup aidé.” Face au succès, le duo ouvre un an plus tard – en septembre 2017 – une seconde adresse dans une rue piétonne lilloise.
Désormais, l’enseigne est également implantée dans le deuxième arrondissement parisien. Avec la même volonté : rendre le canard démocratique, et dépasser l’image traditionnelle de “la nappe à carreau, des patates sarladaises et du foie gras à noël”. Grégoire explique : “En France, on propose souvent le canard de manière très classique. On ne veut pas non plus casser cette image là, mais on s’est dit qu’il y avait sûrement moyen de la rendre plus moderne, plus jeune”. Une démocratisation qui passe par des prix abordables. Grégoire précise : “En brasserie, un demi magret accompagné de frites coûte souvent 18€. Nous, on propose un plat + un accompagnement à 12€, 13€ avec une boisson. Et le public visé est assez large, car qui n’aime pas le canard ?”
Magret à la plancha, burgers et épicerie fine
La carte, proposant une offre de street-food, est diverse et variée. A commencer par les burgers : le Burger Magret, avec steak haché de magret de canard, confit de figues, salade fraîche, saint-Nectaire et sauce batchoum ou le Burger Confit avec steak de confit de canard, confit de figues, salade, fromage de chèvre et sauce batchoum). Le tout avec de véritables pièces de canard hachées. On y retrouve également les classiques, tels que le demi magret rosé à la plancha – avec persil et fleur de sel – ou la cuisse confite persillée et grillée à la plancha. Ou encore les tartares (version french ou version thaï) et les croustillants (boulettes de viande de magret de canard haché, roulées dans la chapelure et colorées dans la graisse de canard, avec coeur de Saint-Nectaire ou de chèvre). Sans oublier la pièce maestro, le tournedos de canard rossini et flambé au Genièvre (15€). Avec la promesse de produits obtenus auprès de producteurs français qualifiés.
Si vous préférez cuisiner tranquillement chez vous, l’espace épicerie sera parfait pour ça. Sur les étagères du restaurant, une myriade de produits venus d’Alsace, de Loire-Atlantique ou du Sud-Ouest : rillettes, pièces de canard, foie gras ou encore saucisson et Gewurztraminer. Avec la certitude de retrouver les mêmes produits que dans votre assiette.
Canard Street
16 Rue des Petits Champs, 75002 Paris
Ouvert tous les jours de 12h à 22h30
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