Vincent Bolloré, fossoyeur de Canal + ? Pas (encore) tout à fait, mais l’idée d’une mort de la chaîne n’est pas exclue par le tycoon breton. Alors qu’il s’exprimait le 21 avril à l’Olympia devant l’Assemblée générale de Vivendi en tant que président du conseil de surveillance, Vincent Bolloré a réaffirmé son attachement à la chaîne et […]
Vincent Bolloré, fossoyeur de Canal + ? Pas (encore) tout à fait, mais l’idée d’une mort de la chaîne n’est pas exclue par le tycoon breton. Alors qu’il s’exprimait le 21 avril à l’Olympia devant l’Assemblée générale de Vivendi en tant que président du conseil de surveillance, Vincent Bolloré a réaffirmé son attachement à la chaîne et son importance dans la stratégie du groupe. « J’y ai mis, à titre personnel avec nos autres associés de Bolloré, 4 milliards ou un truc comme ça. Ce n’est pas parce que je pense que c’est de la daube ! » a expliqué l’homme d’affaire, rapporte le site Ozap.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
« Si les pertes continuent, on sera obligé à un moment d’arrêter le robinet »
Pour Vincent Bolloré, il est clair que le partenariat avec la chaîne de sport qatarie beIN Sports est un enjeu sinon la condition nécessaire à la survie du groupe. Ce projet, qui a été soumis à l’autorité de la concurrence le 17 février dernier, prévoit que Canal+ et CanalSat auront le droit de distribuer les chaînes beIN Sports, qui détiennent les droits de diffusion de la ligue 1 et de la ligue des champions notamment. « Si à un moment, on n’a pas l’autorisation de distribuer beIN, si les pertes continuent, on sera obligé à un moment d’arrêter le robinet. Vivendi ne pourra apporter indéfiniment de l’argent à Canal+ » a expliqué Vincent Bolloré devant l’ensemble des actionnaires.
Le 21 avril au matin, Ozap avait publié une lettre que l’homme d’affaire avait envoyé à tous ses collaborateurs. Il y expliquait notamment pourquoi les chaînes Canal + France était à ce point le centre de son attention. « le groupe Canal+ [qui a] un endettement supérieur à 1 milliard d’euros n’obtiendra pas de Vivendi,dont 70% du capital est détenu par des fonds étrangers, de mettre indéfiniment “la main à la poche”. » La sévérité et la rigueur de Bolloré, des maux nécessaire pour la survie de la chaîne ? Lui semble le penser.
{"type":"Banniere-Basse"}