Dans le cadre de #CAMPAIGN4CHANGE, Ray-Ban et les inRocKuptibles s’associent pour colorer le monde (“Add Color to the World“). Le photographe Olivier Placet a été invité à réfléchir à une série de trois clichés autour de la ville, sur lesquels l’illustrateur Nicolas Barrome Forgues est venu apporter une touche de couleur et de rêverie. Découvrez aujourd’hui le deuxième épisode de cette série.
Lire la première partie de l’interview
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Comment avez‑vous choisi les trois photos sur lesquelles Nicolas a travaillé ?
Olivier Placet ‑ Vu que j’intervenais en premier, je suis parti sur trois ambiances assez urbaines, qui retracent un peu le quotidien d’un individu. Qu’est-ce que les gens aiment faire à Paris ? Je me suis mis dans la peau d’un trentenaire. Le parc des Buttes-Chaumont était un paysage qui me semblait être un bon point de départ. J’habite juste à côté, et j’aime le contraste entre cette masse de verdure et la ville tout autour. Dimanche, il fait beau, je suis avec des potes, je vais donc sur les pelouses du parc. La semaine, je travaille. Il me faut donc une ambiance un peu “business”. Je suis donc allé faire des photos à La Défense car graphiquement, c’est un endroit avec des réflexions incroyables et des ambiances lumineuses étonnantes. La troisième étape, c’est la distraction, et quel meilleur exemple qu’aller boire un verre dans un café ?
Est‑ce que vous avez travaillé en ayant conscience que Nicolas passerait après ?
Olivier Placet ‑ Bien sûr. J’ai essayé de composer des images en ayant constamment en tête le fait qu’elles allaient être transformées par Nicolas. L’idée était d’avoir des plans différents et de la perspective. C’était important que les illustrations s’invitent partout : on va découvrir un petit personnage qu’on va ensuite retrouver derrière la fenêtre d’un immeuble…
Nicolas Barrome Forgues ‑ J’ai été séduit par le principe de travail sur la photo. C’est une pratique que j’avais déjà exercée, j’adore les incrustations
sur images. J’ai été bercé par les films comme Roger Rabbit. Evidemment, en regardant les images, on se doute bien qu’il n’y a pas de Martiens et de monstres de deux cents mètres : ce qui est drôle, c’est de les rendre réalistes, de faire comme si c’était normal.
Vous êtes‑vous concertés avant de faire les images ?
Nicolas Barrome Forgues ‑ Au début, on nous l’a proposé. A l’inverse, je trouvais ça plus intéressant de me laisser surprendre. Je savais très bien
ce qu’il aurait en tête et je trouvais drôle de me demander comment j’allais intervenir dessus. Et il l’a très bien fait ! Pour chacune des photographies, les perspectives sont différentes.
Qu’aviez‑vous envie de mettre en scène avec vos illustrations ?
Nicolas Barrome Forgues ‑ J’avais vraiment envie de proposer mon univers, mes bestioles, mes souvenirs de science-fiction et de dessins animés. J’ai un bestiaire qui m’est propre, une envie de fantastique, mais de fantastique “normal”. C’était changer le quotidien d’Olivier, qui s’est baladé dans les rues de Paris, avec mon quotidien à moi, chargé en créatures bizarres.
Jusqu’au 25 août, partagez le changement que vous désirez pour le monde et tentez de gagner un voyage à New York et votre campagne sur Times Square.
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