La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a lancé aujourd’hui une campagne contre le sexisme qui courra jusqu’au 8 mars 2017, journée internationale des droits des femmes. La campagne est parrainée par une vingtaine d’associations, une soixantaine de personnalités comme l’acteur François Cluzet ou le généticien Axel Kahn, et a pour marraine l’actrice Julie Gayet. […]
La ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol a lancé aujourd’hui une campagne contre le sexisme qui courra jusqu’au 8 mars 2017, journée internationale des droits des femmes. La campagne est parrainée par une vingtaine d’associations, une soixantaine de personnalités comme l’acteur François Cluzet ou le généticien Axel Kahn, et a pour marraine l’actrice Julie Gayet.
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« Débusquer le sexisme là où il se trouve »
Le contenu même de la campagne demeure pour l’instant flou, mais l’objectif est clair : « débusquer le sexisme là où il se trouve« . Sur son site, le ministère « invite l’ensemble des citoyennes et des citoyens à agir et à réagir, en proposant des initiatives qui font reculer le sexisme, en soutenant la mobilisation et en témoignant de leurs expériences de sexisme. Catalyseur de l’action publique, c’est la mobilisation de toutes et tous qui écourtera le chemin vers l’égalité ! »
Un micro-trottoir a déjà été mis en ligne sur Dailymotion. Une série de questions comme « depuis quand les femmes ont-elles le droit de travailler sans l’autorisation de leur mari ? » ou « quel est le pourcentage des tâches domestiques effectuées par les hommes? » ont été posées à des passants, hommes et femmes, dans la rue.
Selon un sondage du CSA commandé par le ministère, 40% des femmes assurent avoir été victimes d’une humiliation ou d’une injustice directement liée à leur sexe. De plus, une femme sur deux déclare avoir déjà changé sa façon de s’habiller pour éviter d’être confrontée à des remarques ou des comportements sexistes. « On ne peut pas faire changer les comportements uniquement par la loi, a souligné la ministre sur France Inter hier. Pour que les comportements changent, il faut que la société s’implique dans le changement.«
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