2011 Le mannequin connu sous le nom de Zombie Boy gagne ce surnom suite à une opération du crâne qu’il subit enfant. Plus tard, il se fera tatouer intégralement pour accentuer la ressemblance. Lors de cette campagne pour Mugler, il apparaît la peau unie, se démaquillant pour laisser apparaître son faciès encré. Une façon de suggérer l’étrangeté qui sommeille […]
2011
Le mannequin connu sous le nom de Zombie Boy gagne ce surnom suite à une opération du crâne qu’il subit enfant. Plus tard, il se fera tatouer intégralement pour accentuer la ressemblance. Lors de cette campagne pour Mugler, il apparaît la peau unie, se démaquillant pour laisser apparaître son faciès encré. Une façon de suggérer l’étrangeté qui sommeille en chacun de nous.
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2012
Cette collection signée Andrea Crews a comme pièce centrale des T-shirts sur lesquels Leonardo DiCaprio, pleurant des larmes de sang, se transforme en zombie. Ce processus de décomposition d’une célébrité est aussi artistique que symbolique, et révèle un désir de déconstruction des icônes actuelles. La marque peut ainsi articuler une critique sociale plus sérieuse qu’elle n’y paraît.
2017
La campagne Gucci est un pastiche de films d’horreur et de SF des années 1970. Un zombie porte une femme évanouie à la façon de King Kong. En s’entichant de visuels identifiables par tous et élégamment nostalgiques, le créateur Alessandro Michele permet de faire ce que le rétrofuturisme a toujours fait le mieux : parler du futur avec les outils d’hier. Un upcycling idéologique, en somme.
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