A la télévision nationale, un représentant de l’armée burkinabé annonçait hier la prise du pouvoir par l’armée à moins d’un mois des élections présidentielles et législatives. Regroupés dans la nouvelle organisation politique du CND (Conseil national pour la démocratie), les putschistes déclarent avoir “décidé de mettre un terme au régime déviant de la transition“. Alors […]
A la télévision nationale, un représentant de l’armée burkinabé annonçait hier la prise du pouvoir par l’armée à moins d’un mois des élections présidentielles et législatives. Regroupés dans la nouvelle organisation politique du CND (Conseil national pour la démocratie), les putschistes déclarent avoir “décidé de mettre un terme au régime déviant de la transition« .
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Alors que l’ancien président Blaise Compaoré avait été écarté il y a un an, après 27 ans au pouvoir, son ancien bras droit, le général Gilbert Diendéré prend la tête du nouveau régime. Quatre mesures sont annoncées : la dissolution du gouvernement et du Conseil national de transition (assemblée intérimaire en poste depuis novembre dernier), le renvoi du président intérimaire, libéré aujourd’hui par l’armée qui le retenait en otage depuis mercredi, ainsi que la mise en place d’une “large concertation” pour “aboutir à des élections inclusives et apaisées”.
Des organisations de la société civile ont manifesté hier à Ouagadougou et dans d’autres grandes villes du pays. Les rassemblements ont été violemment dispersés par les unités d’élite à l’origine de coup d’Etat. Ces dernières ayant instauré un couvre-feu contraignant, de 19h à 6h.
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