Vendredi, les trois labels ont annoncé qu’ils ne suivront plus l’organisation actuelle des défilés. Au lieu de quatre collections, ils n’en présenteront plus que deux, et vendront leurs créations immédiatement après le show. Vendredi, l’industrie de la mode a tremblé. Trois marques ont révélé coup sur coup qu’elles se désolidarisaient du fonctionnement traditionnel. Burberry, Vêtements […]
Vendredi, les trois labels ont annoncé qu’ils ne suivront plus l’organisation actuelle des défilés. Au lieu de quatre collections, ils n’en présenteront plus que deux, et vendront leurs créations immédiatement après le show.
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Vendredi, l’industrie de la mode a tremblé. Trois marques ont révélé coup sur coup qu’elles se désolidarisaient du fonctionnement traditionnel. Burberry, Vêtements et Tom Ford n’organiseront plus que deux défilés, un en février, et l’autre en septembre, au lieu de quatre, dévoilant en même temps leurs créations homme et femme. Autre nouveauté : les vêtements seront mis en vente immédiatement après le show, au lieu d’attendre plusieurs mois comme le prévoit le calendrier traditionnel de la mode.
La marque française Vêtements a justifié son choix dans Vogue, vendredi. « Notre but est d’inverser les saisons traditionnelles de la mode dans le futur », a déclaré Guram Gvasalia, le directeur de la marque. « Au lieu de présenter l’automne-hiver en janvier, nous dévoilerons le printemps-été et le livrerons en février. De cette manière, nos magasins peuvent le vendre durant le printemps et l’été, jusqu’en août. »
Un rythme difficile à suivre
Par ailleurs, selon lui, le fonctionnement actuel use les designers : « Les créateurs sont des êtres humains, ils ont besoin de temps libre pour se reposer et reprendre des forces. Au lieu de cela, ils subissent d’énormes pressions et des horaires fous. La machine industrielle pompe leur créativité, les mâche et les recrache. Ainsi, réduire à deux collections donnera aux designers suffisamment de temps pour se revitaliser. »
Tom Ford s’est expliqué dans un communiqué vendredi, après avoir annulé son défilé prévu dans le cadre de la Fashion Week new-yorkaise, pour le reporter en septembre.« Dans un monde qui est devenu de plus en plus instantané, la façon actuelle de présenter une collection quatre mois avant qu’elle ne soit disponible pour les acheteurs est une idée datée et qui n’a plus de sens. Aujourd’hui, nos clients veulent une collection qui soit disponible immédiatement ».
Une étude en cours
Rappelons par ailleurs que le Council of Fashion Designers of America (CFDA), représentant de l’industrie de la mode aux États-Unis, se questionne aussi sur le modèle traditionnel. Il a à ce titre confié une étude à un cabinet de consultants, Boston consulting group. Lequel devrait livrer des propositions à la fin de l’année.
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