“La bière parfaite pour effacer “non” de son vocabulaire l’espace d’une nuit“: ceci n’est pas un test publicitaire foireux, mais le dernier slogan apposé sur les Bud Light par la compagnie américaine de bières Anheuser-Busch (Budweiser). Cerise sur le gâteau du malaise : la campagne s’intitule “Up for Whatever” (‘prêt pour n’importe quoi”, en gros). Repéré par des internautes, […]
« La bière parfaite pour effacer « non » de son vocabulaire l’espace d’une nuit« : ceci n’est pas un test publicitaire foireux, mais le dernier slogan apposé sur les Bud Light par la compagnie américaine de bières Anheuser-Busch (Budweiser). Cerise sur le gâteau du malaise : la campagne s’intitule « Up for Whatever » (‘prêt pour n’importe quoi », en gros).
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Repéré par des internautes, la phrase pourrait évoquer des nuits follement alcoolisées, mais ressemble surtout à une incitation au dérapage, voire à un slogan pro-viol. Sur un fil de discussion Reddit consacré à la polémique, un internaute écrit ainsi :
« ça va aller pour conduire ? – N… nnnn… NNNN! Oh et puis merde ouais je vais bien! »
La polémique a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Le New York Times cite ainsi une internaute ayant posté sur la page Facebook de Budweiser: « En tant que femme, en tant que mère d’une fille et d’un garçon, je trouve ce message dérangeant et dangereux. Je bois de la Bud Light depuis un moment, mais tant que cette campagne ne s’arrêtera pas, je ne vous donnerai plus un dollar. »
Budweiser you need to FIRE all people involved with this campaign…. http://t.co/HW1khQ9BDz
— Our Silver Ribbon (@oursilverribbon) April 29, 2015
Face à l’accumulation des messages de protestation sur Twitter et Facebook, la marque a fini par présenter ses excuses. « C’est clair que ce message a raté sa cible et nous le regrettons, a ainsi déclaré Alexander Lambrecht, vice-président de Bud Light, dans un communiqué, nous ne cautionnerons jamais un comportement irrespectueux ou irresponsable. » Le slogan ne sera plus imprimé sur les bouteilles.
Ce n’est pas la première fois que Budweiser commet une erreur de ce type. En mars dernier, Bud Light avait du retirer un tweet qui semblait promouvoir le harcèlement sexuel. « Le jour de la Saint Patrick, vous pouvez pincer quiconque ne porte pas de vert. Vous pouvez aussi pincer quiconque n’est pas #prêtpournimportequoi. »
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