Au Front national, ils sont de moins en moins nombreux à le soutenir depuis son interview dans Rivarol. Mais s’il est invité à quitter le parti par de nombreux responsables, Jean-Marie Le Pen peut toujours compter sur un appui de longue date : Bruno Gollnisch. Invité sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC, le député […]
Au Front national, ils sont de moins en moins nombreux à le soutenir depuis son interview dans Rivarol. Mais s’il est invité à quitter le parti par de nombreux responsables, Jean-Marie Le Pen peut toujours compter sur un appui de longue date : Bruno Gollnisch. Invité sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC, le député européen a tenu à défendre le président d’honneur du Front national qui avait déclenché la polémique sur le même plateau, une semaine plus tôt, pour avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz :
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« Si ces sujets ne sont pas libres, les journalistes ne devraient pas pouvoir poser de questions. Si vous posez une question, c’est donc que l’on peut répondre, que l’on peut débattre. […] Je constate avec regret qu’en France, qui se veut le pays de la liberté d’expression, cette liberté d’expression se réduit comme une peau de chagrin. »
Pour lui le Front national n’a donc aucune raison de sanctionner Jean-Marie Le Pen. Et invoquant Eric Zemmour comme argument d’autorité, il défend à son tour, comme l’a fait Jean-Marie Le Pen, le maréchal Pétain :
“Il a été condamné parce qu’on lui a reproché dans un procès politique, dans l’ambiance incroyable de l’époque, d’avoir préparé la défaite de la France. Plus aucun historien sérieux ne pense cela. Et votre collègue Eric Zemmour, qui est un homme je crois d’un jugement assez sain, a lui-même tempéré ce jugement.”
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