L’actualité de la nourriture qui rentre par la bouche et sort par les yeux. Cette semaine : de la junk food sans colorants, des menus à commander en secret dans les fast-food, et un beau détour par le Japon. Bon dans l’appât-rance Quand elles arrivent dans nos assiettes, les spécialités propres à la junk food […]
L’actualité de la nourriture qui rentre par la bouche et sort par les yeux. Cette semaine : de la junk food sans colorants, des menus à commander en secret dans les fast-food, et un beau détour par le Japon.
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Bon dans l’appât-rance
Quand elles arrivent dans nos assiettes, les spécialités propres à la junk food nous font du gringue ; bien colorées, juteuses, elles renvoient à l’œil la promesse d’une ivresse glycémique programmée. Pourtant, c’est un secret de polichinelle, la grande majorité des préparations à base de porc ou de poulet est constituée à partir d’un amas d’aliments artificiellement agglomérés. Dans une série de photographies qui a vocation à sensibiliser sur cet aspect transformé de la nourriture fast-food, Peter Augstus donne une idée peu ragoutante de ce à quoi pourraient ressembler ces spécialités populaires, si on les présentait telles quelles, avec les ingrédients bruts qui ont servi dans le processus de fabrication. Tout va comme vous voulez messieurs dames ? Vous reprendrez bien un peu de pied de porc dans votre Bacon-Lettuce-Tomato ? Ou bien préférez-vous vous attarder sur quelques pattes de poulet crues dans vos nuggets ?
Sésame, nourris-moi
Et même que, dans la majorité des chaînes de fast-food aux États-Unis, il existe un secret au moins aussi bien gardé que la nature des ingrédients qui entrent en composition dans la recette des plats : chaque grande enseigne possède une variété de « menus secrets » qui ne sont pas visibles à la carte. Si vous connaissez la formule magique (par exemple, la fameuse « double-double Animal Style » de chez In-N-Out), il vous suffit de la prononcer à haute voix lors de votre passage en caisse. Le serveur vous regardera d’un air avisé, doublera d’un clin d’œil convenu et lancera la préparation d’une commande à laquelle seuls les initiés peuvent goûter. Hackthemenu.com est un site qui répertorie tous ces menus secrets et toutes ces formules magiques. Libre à vous de les apprendre par cœur et de les ressortir tout de go au restaurant chinois du coin. Effet garanti.
Portions généreuses
Quiconque décide un jour d’aller taper la croûte à Portland, n’est pas la dernière des fines gueules. Car la plus grande ville de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, possède une scène gastronomique des plus variée. Plus de 600 food-trucks y battent quotidiennement le pavé et les restaurants végétariens font carrément partie intégrante du paysage. Si bien que le Washington Post parlait de Portland en 2010 en ces mots révérencieux : « l’un des meilleurs endroits du pays pour s’arrêter manger ». Contre toute attente, c’est aussi l’un des meilleurs spots du pays pour se rincer l’œil : la ville affiche de belles statistiques en termes de divertissement pour adultes avec un strip-club pour 9 578 habitants. Deuxième surprise, la plupart de ces établissements proposent une offre de restauration (pas dégueulasse) à ses clients, en même temps que des hôtesses callipyges ondulent sur les pole-dances. Le magazine Bon Appétit est allé faire un tour dans ces lieux où, plus qu’ailleurs, amuse-bouche rime avec rince-doigts.
Quand le Japon brouille les pistes
Les japonais ont le monopole des sushis, de l’umami et du mukimono, l’art de sculpter les fruits et légumes de manière harmonieuse. Mais ils sont aussi les champions (hors-catégories) quand on en vient aux bizarreries alimentaires et autres références culinaires à la pop-culture nipponne. Au panthéon de leurs élucubrations comestibles cette semaine : un gadget infernal qui brouille les œufs directement dans leurs coquilles et une préparation spéciale de « Dhalsim Curry » (qui arrache sérieusement la gueule), en hommage au mec qui crache des boules de feu dans Street-Fighter. Pourquoi ? Pourquoi pas.
Kafé matchyato
Vous êtes vous déjà demandé pourquoi les baristas préposés à la prise des commandes chez Starbucks se plantent toujours dans l’orthographe des prénoms au moment de l’écrire au marqueur noir sur les gobelets ? Sont-ils tous dyslexiques ? Essayent-ils de nous faire passer un message ? Sont-ils défoncés ? Cette vidéo nous apprend qu’ils se foutent simplement de notre gueule.
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