Chaque semaine, l’actualité de la nourriture en chair, en os et en émoticônes. Régime texto Depuis quelques années déjà, les émoticônes ont envahi nos fenêtres de chat et de SMS. Disponibles sur la plupart des smartphones, ces petites images pixelisées en provenance du Japon, aussi appelées « emojis », réinventent notre manière de communiquer et s’affranchissent de […]
Chaque semaine, l’actualité de la nourriture en chair, en os et en émoticônes.
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Régime texto
Depuis quelques années déjà, les émoticônes ont envahi nos fenêtres de chat et de SMS. Disponibles sur la plupart des smartphones, ces petites images pixelisées en provenance du Japon, aussi appelées « emojis », réinventent notre manière de communiquer et s’affranchissent de l’usage des mots. Partant du constat qu’il existe actuellement environ 59 emojis en rapport avec la nourriture, une journaliste de chez theatlantic.com s’est lancé un challenge amusant : pendant sept jours, elle allait suivre un régime composé exclusivement d’aliments figurant dans la liste d’émoticônes de son iPhone. Le résultat ? Beaucoup de riz, quelques spécialités culinaires japonaises exotiques, pas mal d’alcool et une collection d’emojis qu’elle connait maintenant sur le bout de la langue.
Exemple de régime à base d’emojis :
Petit déjeuner : café, banane ; Déjeuner : restes de pâtes ramen, poire, bonbon ; Dîner : côte de porc, cuisse de poulet, maïs entier, pain, gâteau d’anniversaire et un cocktail Martini.
Ferran Adrià in The Sky with Diamonds
Depuis la fermeture de son célèbre restaurant El Bulli et en attendant une éventuelle réouverture, Ferran Adrià, le pape de la cuisine moléculaire, a des journées plutôt bien remplies. Parmi quelques unes de ses activités de chef iconique en congés sabbatiques, il organise son come-back autour de la Fondation El Bulli ou il cultive la nostalgie du mythe (comme lors de cette exposition à la Sommerset House de Londres). Dans une interview pour grubstreet, il avoue même rencontrer toujours autant d’orgasmes (culinaires). Plus récemment, Ferran Adrià s’est inscrit sur Twitter. Comme dans son ancien restaurant gastronomique, il chamboule les règles en présence et élève la nourriture au delà des sphères métaphysiques…Peut-être a-t-il seulement mis la main sur une nouvelle molécule aux effets hallucinogène ? Morceaux choisis :
What are tapas? A way of understanding life. At a congress in London with Estrella Damm
— Ferran Adrià (@ferranadria) June 30, 2014
« Les Tapas, c’est quoi ? Une façon de comprendre la vie»
What type of information do we need from a ravioli for it to become knowledge? — Ferran Adrià (@ferranadria) August 1, 2014
« Quelle genre d’information devons-nous retenir d’un ravioli pour que celle-ci devienne un savoir ? »
When a chef opens a oyster, is he cooking? http://t.co/WIQ21PU3OY
— Ferran Adrià (@ferranadria) August 25, 2014
« Lorsqu’un chef ouvre une huître, est-il toujours en train de cuisiner ? »
bouffe-qui-ressemble-à-iggy-azalea
Au détriment parfois de quelques déconvenues, Iggy Azalea continue à faire sensation partout où elle passe et sait entretenir cette image un brin subversive à mi-chemin entre une Nicki Minaj option visage pâle et une Madonna version années 1980. Preuve de son succès s’il en faut une, la « rappeuse 3.0 » australienne a squatté le top du fameux classement Billboard tout l’été avec Fancy, son dernier tube radiophonique qui matérialise les affinités qu’elles entretient entre hip-hop et musique pop. Sur le tumblr foodthatlookslikeiggyazalea, un internaute s’est amusé à comparer chaque apparition d’Iggy Azalea a son équivalent comestible. Juste au cas où vous n’en mangeriez pas déjà à toutes les sauces.
Steack-Freak
James Oster est un artiste britannique élevé à la junkfood. De son enfance et du divorce de ses parents, il se souvient des allées et venues hebdomadaire entre le domicile de son père et celui de sa mère, ponctuées invariablement par un repas chez MacDonald’s. Très vite, il assimile les fast-foods à des « havres de paix et de joie » à mesure que cette « nourriture-poubelle » devient pour lui un refuge, à chaque fois qu’il ressent du stress. Avec le poids des années (et de toute la masse graisseuse ingurgitée),James Oster est devenu un grand garçon qui expose sa version très singulière du « You are what you eat » à la Gazelli Art House de Londres. Des portraits cauchemardesques qui mettent en scène des personnages-monstres (ses amis), dont le haut du corps a été recouvert par l’équivalent de 8000$ en junkfood.
Chienne de vie
Si les chiens pouvaient parler, ils s’affranchiraient des laisses de leurs maîtres et s’organiseraient en syndicats pour défendre leur droit à chier et pisser partout. Puis, dans un ultime élan de solidarité canine, ils iraient marcher sur l’Élysée au son d’une musique rock avec le chien de cette vidéo en tête de cortège.
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