Chaque semaine, l’actualité de la nourriture à consommer de préférence avant la fin de la semaine. Leaders of the pack Pour se débarrasser définitivement des emballages alimentaires qui encombrent et polluent, certains imaginent des supermarchés qui vendent des denrées alimentaires vierges de tout contenant. Dans les laboratoires du studio de création suédois Tomorrow Machine, on […]
Chaque semaine, l’actualité de la nourriture à consommer de préférence avant la fin de la semaine.
Leaders of the pack
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Pour se débarrasser définitivement des emballages alimentaires qui encombrent et polluent, certains imaginent des supermarchés qui vendent des denrées alimentaires vierges de tout contenant. Dans les laboratoires du studio de création suédois Tomorrow Machine, on passe à la vitesse supérieure et on élabore déjà des concepts de packaging 100% bio-dégradables. L’idée est de proposer des emballages qui se désintègrent en même temps que l’on consomme les aliments. Le but ? Atteindre une forme d’équilibre écologique idéal : un contenant en symbiose avec son contenu. Avec le projet This Too Shall Pass (« ça aussi, devrait s’effacer »), les designers suédois ont mis au point trois emballages éco-responsables qui, intelligemment, se recyclent par eux-mêmes. Le premier à gauche sur la photo, en forme de pyramide, est en cire d’abeille et sert à conserver le riz. Il faudra l’éplucher comme un fruit pour délivrer son contenu. L’espèce de globe vert translucide au centre est fait d’un revêtement en cire et de sucre caramélisé, il suffit de le casser comme un œuf pour récupérer les liquides qu’il conserve. Enfin, la brique rouge et rose est constituée de gélatine et d’agar-agar. Une fois vidée de sa crème ou de son smoothie, elle disparaîtra naturellement et pour toujours, dans le tourbillon de la vie l’évier.
Gueule de mie
Les lendemains de cuite, au réveil, il est parfois difficile de se regarder dans la glace. Heureusement, Galen Dively, un entrepreneur du Vermont (États-Unis) commercialise un grille-pain qui immortalise votre reflet dans les tranches de pain de mie, au petit-déjeuner. Il suffit de lui faire parvenir la photo de son plus beau « selfie », qu’il retouche ensuite sur photoshop (personne n’est parfait) avant de le faire graver sur une fine plaque en métal qui vient se coller aux résistances du toaster. Quand le grille-pain chauffe, la chaleur vient dorer les contours du visage sur le pain et dans un ultime élan de confiance en soi, on peut à nouveau se beurrer la gueule sans complexes.
Offert gracieusement au plus offrant
Depuis plus d’un siècle, le célèbre Guide Michelin fascine et jouit d’une aura prestigieuse sur la scène gastronomique mondiale. Mais avant de devenir la bible des critiques (ou le saint-graal qui étoile les chefs), le Michelin est longtemps resté un manuel à l’usage exclusif (et gratuit !) des chauffeurs qui découvraient les joies nouvelles de l’automobile. Ils y trouvaient là bon conseils techniques et plans routiers. Les premiers Guides Michelin (ceux de l’époque de sa création, aux alentours des années 1900) constituent donc pour tout professionnel ou passionné de cuisine des pièces de collection rares. La semaine dernière, un lot de trois guides datés respectivement de 1900, 1901 et 1902 a d’ailleurs été adjugé aux enchères à plus de 30.000 euros. Pour les curieux qui ne disposent pas d’un tel capital-passion, Gallica propose sur son site de feuilleter gratuitement l’édition de 1901. Plus exotique encore, la Bibliothèque Publique de New-York (NYPL) nous invite à découvrir les menus originaux en vigueur dans les restaurants de la Grosse Pomme, au début du siècle dernier.
En surrégime
Dans le dernier documentaire de Munchies, le site de Vice dédiée à la bouffe, on s’invite dans le quotidien de Byambajav Ulambayaryn, un lutteur de sumo professionnel japonais d’origine mongole. On y apprend notamment qu’afin de rester compétitif, un lutteur de sumo doit ingurgiter l’équivalent de 10 000 calories par jour. Byambajav nous apprend ensuite comment cuisiner le chankonabe, un genre de ragoût japonais hyperprotéiné avec une base de soupe dashi ou de bouillon de poulet. Plat que notre protagoniste sumo estime avoir réalisé plus de 2000 fois dans sa carrière.
Claque culinaire (au kimchi)
Vous connaissez le kimchi ? C’est un plat traditionnel coréen composé en grande partie de piments et de légumes fermentés. Les sud-coréens en sont si fous qu’ils ont réalisé une sitcom qui prend place dans l’industrie (impitoyable) du kimchi, dont voici un extrait. Cliquez ici ou avancez jusqu’à 1:30 pour admirer un beau lancer de kimchi.
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