Chaque semaine, l’actualité de la nourriture garantie sans additifs ni conservateurs. PIMENTO-THÉRAPIE Le piment pique, le piment fait transpirer, le piment fait chialer. Ce condiment est tellement chaud et enclin à provoquer des secousses physiologiques que, depuis 1912, l’intensité de sa force est carrément mesurable sur une échelle, comme les tremblements de terre. Les célèbres […]
Chaque semaine, l’actualité de la nourriture garantie sans additifs ni conservateurs.
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PIMENTO-THÉRAPIE
Le piment pique, le piment fait transpirer, le piment fait chialer. Ce condiment est tellement chaud et enclin à provoquer des secousses physiologiques que, depuis 1912, l’intensité de sa force est carrément mesurable sur une échelle, comme les tremblements de terre. Les célèbres jalapeño, ghost chilis, naga vipers et autres piments qui arrachent sérieusement la gueule sont, une fois ingérés, synonymes de contorsions intenses et de brûlures infernales. Paradoxalement, la science est sur le point de réussir à détourner le principe actif du piment, la capsaïcine, pour en faire un puissant analgésique naturel. Dans cet article de mosaicscience paru sur Gizmodo, on en apprend un peu plus sur cette possible récupération médicale du capsicum. En gros, plus les récepteurs de chaleur du système nerveux sont exposés à la capsaïcine, plus ils ont de chances d’être saturés. À terme, les cellules nerveuses en question ne font plus leur boulot de transmission des « alertes douleur » au cerveau et leur inactivité permet donc, de mieux traiter les patient assujettis aux douleurs chroniques. Alors d’accord, le piment pique, fait transpirer, fait chialer mais c’est tant mieux si, in fine, le piment Soulages.
PLANÈTE FOOD BALL
En marge de la Coupe du monde de foot, le site d’actualités Al Jazeera America en profite pour marquer des buts avec la bouche. Sur la pelouse virtuelle de la World Cup of Food, son dernier projet éditorial, trente auteurs venus des quatre coins du monde s’affrontent dans des matches de rédaction culinaire à élimination directe. L’enjeu ? Défendre l’excellence des spécialités nationales entrées en compétition. Chaque jour, les vrais rencontres de la Coupe du monde de football sont ainsi rejoués version food alors que des plats locaux de classe mondiale avancent vers le sacre final. Côté français, on est plutôt bien parti : au premier tour, la technique de la salade niçoise l’a emporté confortablement sur la faiblesse défensive du hudutu hondurien. Au second tour, les qualités humaines de la bouillabaisse marseillaise vont probablement permettre à la France de s’imposer facilement contre un rösti suisse saturé en acides gras. En demi-finale, l’équipe de France pourrait bien affronter l’Allemagne et sa terrible formation en bratwürste. On imagine déjà comment une éventuelle défaite serait dure à digérer.
R’n’BRETZEL
http://youtu.be/tSyDq5g4hsw
L’année dernière, en pleine hype du bretzel, Wendy’s avait cartonné en lançant une gamme de burgers avec des pains cuits dans la plus pure tradition alsacienne. Pour fêter le retour du sandwich à succès tristement retiré de la carte il y a six mois, la troisième plus grande enseigne de fast-food du monde (derrière Subway et MacDonald’s) a pondu une campagne publicitaire qui mêle médias sociaux, discours de marque et sentiment de nostalgie. C’est d’abord sur Twitter, grâce au hashtag #PretzelLoveSong, que Wendy’s s’est chargé de récolter les témoignages des internautes en manque de Pretzel Burgers. Tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ces tweets qui ont la dalle sont ensuite devenus les paroles enflammées d’un clip reprenant les codes du RnB des années 90. Dans les tuyaux pour la deuxième vidéo promotionnelle à venir : encore plus d’amour nostalgique et un clip avec les Boyz II Men, qui eux aussi, signent cette année un grand retour.
LE BISCUIT DE LA DISCORDE
Sous leurs airs tout mignon de petits gâteaux spongieux fourrés à la crème de marshmallow et enrobés d’une fine couche de chocolat, les Choco Pies sont en réalité au centre d’une bataille idéologique et symbolique entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. Commercialisés par des entreprises sud-coréennes, les gâteaux restent fabriqués de l’autre côté de la frontière, en zone économique mixte, par des ouvriers nord-coréens qui, souvent, meurent de faim. Problème à double entrée sanitaire et politique, les Choco Pies sont devenus une monnaie d’échange à part entière sur le marché noir nord-coréen qui raffole des produits occidentaux. Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire du régime de Kim Jong-un, qui vient de déclarer la guerre…aux biscuits du grand capital. Toute l’histoire dans cet article de France24 ou sur le site de CNN.
ET AVEC CECI ?
http://youtu.be/GrzEJSHygT4
Dans les tréfonds des internets de la bouffe, la vidéo de ce mec qui est tranquillement en train de pulvériser son record personnel à Fruit Ninja, mais dans la vraie vie.
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