L’année de la Corée en France débutera en septembre. Mais en terme de food fusion, la péninsule asiatique a déjà conquis Paris avec nombre de spots audacieux. Du Gangnam Style au miammiam style, il n’y a qu’un pas que Paris est en train de franchir. L’année de la Corée en France démarre en septembre – […]
L’année de la Corée en France débutera en septembre. Mais en terme de food fusion, la péninsule asiatique a déjà conquis Paris avec nombre de spots audacieux.
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Du Gangnam Style au miammiam style, il n’y a qu’un pas que Paris est en train de franchir. L’année de la Corée en France démarre en septembre – la péninsule fêtera, elle, l’Hexagone en 2016 –, et le coréen pourrait bien être à 2015 ce que le japonais fut aux années 90. Hero, un restaurant de yangnyeom – spécialité coréenne traditionnelle de poulet frit – et de “cuisine d’auteur moderne” à base de petits plats à partager, ouvre début mars.
Le très attendu dernier bébé de l’équipe de la Candelaria sera leur “interprétation de la cuisine coréenne”, précise Carina Soto Velasquez. Le lieu proposera un pairing champagne et bar d’inspiration coréenne : bières, softs maison au soja ou haricots rouges et cocktails péninsulaires, comme ce Nice Legs au soja et shrub litchi & baies roses. Hero s’engouffre avec assurance sur ce dernier bastion asiatique à conquérir.
Ibaji, seul établissement de la Jeune Rue (projet en pleine déconfiture d’une rue dédiée à la gastronomie et au design) à avoir vu le jour en septembre, a déjà déblayé le terrain avec ses bibimbap, banchans et autres porcs laminés. La cuisine coréenne dévoile soudain un autre visage que les traditionnels BBQ. Séoulons-nous !
Kim Kwang-loc, dans son Mandoobar de poche (douze couverts), exécute raviolis et tartares au rythme de vinyles de folk coréen. “Je veux partager la culture coréenne avec les Français”. Jules & Shim, fruit d’un mariage franco-coréen, surfe sur la maîtrise street-food coréenne. Le précurseur Pierre Sang, Coréen d’origine, et son art du kimchi – rue Oberkampf depuis 2012 –, entend, lui, se recentrer sur ses origines. Simple, rempli de légumes, épicé, le style Séoul a tout pour séduire.
Débarqué sur le territoire avec sa K-pop il y a cinq ans, le soft power coréen s’attaque à la blanquette. “Jeune et dynamique, le pays le plus connecté au monde a le potentiel pour développer ici autant de restos que les Japonais”, analyse Charles Chu, fondateur de l’agence de production musicale francocoréenne Revival Agency. Destination en vogue (+ 6 % de Français en 2014), modèle d’entertainment, pépinière fashion, le pays qui consomme le plus de crème française au monde et qui a explosé YouTube promet un succulent food business.
Cécile Cau
Hero 289, rue Saint-Denis, Paris IIe (ouverture semaine du 3 mars)
Ibaji 13, rue du Vertbois, Paris IIIe
Mandoobar 7, rue d’Edimbourg, Paris VIIIe
Jules & Shim 22, rue des Vinaigriers, Paris Xe
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