Chaque fashion week est marquée par les extravagances du flamboyant John Galliano. Chez Maison Margiela, cette saison, le prêt-à-porter s’inscrit dans la continuité de ses créations pour la ligne couture de la marque, Maison Margiela Artisanal, dont les silhouettes minutieuses flirtent avec la rigueur de la haute couture. Mais à ses yeux, rigueur n’a visiblement […]
Jamais fatigué de voir les sourcils du public se lever d’étonnement, John Galliano, créateur disruptif et directeur de Maison Margiela depuis 2014, a glissé au sein de sa collection quelques pièces inattendues.
Chaque fashion week est marquée par les extravagances du flamboyant John Galliano. Chez Maison Margiela, cette saison, le prêt-à-porter s’inscrit dans la continuité de ses créations pour la ligne couture de la marque, Maison Margiela Artisanal, dont les silhouettes minutieuses flirtent avec la rigueur de la haute couture. Mais à ses yeux, rigueur n’a visiblement jamais rimé avec ennui. Le couturier britannique a parsemé sa collection d’accessoires surprenants. Le mot d’ordre ? Approprier l’inapproprié. Bel hommage à Martin Margiela dont la ligne directrice était d’emmener le luxe là où on ne l’attendait pas.
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Numéro 1 : le bonnet de bain
La sphère mode a encensé le retour du béret, notamment aperçu sur les shows Christian Dior ou Wanda Nylon. John Galliano n’a visiblement que faire de cette pièce classique et ennuyeuse. A quoi bon recyler des pièces rétro quand on peut faire d’un morceau de plastique une véritable pièce de mode ? Cette saison, il met le bonnet de bain à l’honneur et le décline pour tous les goûts : en rose, et en résille en argent pour les plus audacieux. Comme un défi lancé aux modeuses, venues repérer sur les défilés LES pièces indispensables de l’été prochain.
Numéro 2 : le sac oreiller
Il est temps de laisser ses idées préconçues sur le glamour au placard. Le it-bag de la saison n’a ni détails dorés, ni forme architecturale. Chez Margiela, l’élégance c’est avant tout l’aisance, le confort, la rondeur : un sac à mi-chemin entre le nuage et l’oreiller, matelassé et rembourré à souhait, jamais plein et léger comme une plume. Mais version chic (quand même) : décliné en cuir d’agneau, daim et satin.
Numéro 3 : l’étiquette à bagages
Ouverture du défilé sur des annonces d’aéroport. Chez Maison Margiela l’invitation au voyage se fait plus terre-à-terre. Qui dit voyage, dit transit, dit look souvent chaotique. Mais la marque donne aux étiquettes à bagages leurs lettres de noblesses. En détail sur un col ou pour retenir une queue de cheval, l’ultra pointu se niche dans l’ultra banal. Le summum étant, si comme Galliano on n’a pas peur du mélange de motif, de le porter contrasté avec un motif Prince de Galles ou un jacquard doré.
Numéro 4 : la plume d’autruche
Une extravagance un peu Marie-Antoinette dont seul John Galliano a le secret. Version XXL ou en prolongement des mèches de cheveux les plus rebelles logées sur nos têtes (force est de remarquer la finesse du travail de coiffure), difficile de nier que la plume d’autruche ajoute légèreté et élégance à la démarche.
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