Vincent Bolloré table sur BeIn Sports pour rebondir. C’est ce qu’il a confié aux Echos ce mardi 17 mai, assurant que si le groupe Vivendi obtenait de l’Autorité de la concurrence le droit d’être le distributeur exclusif de la chaîne de sports, il pourrait aller de l’avant. L’objectif est de séduire de nouveaux clients et […]
Vincent Bolloré table sur BeIn Sports pour rebondir. C’est ce qu’il a confié aux Echos ce mardi 17 mai, assurant que si le groupe Vivendi obtenait de l’Autorité de la concurrence le droit d’être le distributeur exclusif de la chaîne de sports, il pourrait aller de l’avant. L’objectif est de séduire de nouveaux clients et de limiter les départs en proposant différents types d’abonnements alimentés par un enrichissement des contenus, lui-même obtenu grâce à l’acquisition de BeIn Sports.
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« Je pense non seulement que Canal+ est sauvable, mais qu’il sera sauvé, sous réserve des accords prévus et des économies à faire. On est passé par une première phase de prise de conscience, puis on a mis en place l’équipe qu’il faut, et la direction est maintenant claire. Quant à la démarche, elle s’inscrit dans le long terme » a estimé le président du conseil de surveillance de Vivendi.
Objectif : miser sur le payant
Dans cet entretien, Bolloré n’a pas caché son aversion pour le gratuit, qu’il compte considérablement réduire – sans pour autant le rayer de la carte de Canal+ – à la rentrée prochaine. « Il n’y a pas une seule chaîne payante au monde qui ait des tranches en clair. Et pour nous, ce n’est pas une obligation réglementaire. Nous pouvons donc les réduire, a-t-il expliqué. Il faut que l’arbitrage sur ce point soit rendu d’ici à l’été. » Le big boss a également précisé :
« Quand on ouvre une plage en clair, on gagne certes à court terme des recettes publicitaires, mais à long terme, on perd des abonnés. Surtout quand on diffuse en clair des émissions qui auraient vocation à être réservées aux abonnés payants ou quand elles n’ont rien à voir avec la programmation en crypté. La bonne méthode pour générer de l’abonnement, c’est au contraire de commencer à diffuser un match et de basculer en crypté. »
Par ailleurs, concernant la chaîne d’infos en continu ITélé, qui serait à vendre, Bolloré a assuré qu’il fallait « la garder et la redéployer en utilisant les forces de Vivendi et de Canal : on peut y couvrir plus de sport, plus de cinéma, plus de culture, plus d’économie, plus d’international. Il faut se démarquer de la concurrence en jouant sur nos forces. »
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