Martine Aubry était interrogée récemment sur BFMTV 2012, rendez-vous politique d’Olivier Mazerolle, par des citoyens. Un jeune homme, simplement présenté comme « Jérémy », l’a notamment questionnée sur l’emploi des jeunes. Rapidement reconnu par un membre de Twitter comme l’attaché parlementaire de l’UDF André Santini, son identité a fait le tour du net à la vitesse de […]
Martine Aubry était interrogée récemment sur BFMTV 2012, rendez-vous politique d’Olivier Mazerolle, par des citoyens. Un jeune homme, simplement présenté comme « Jérémy », l’a notamment questionnée sur l’emploi des jeunes. Rapidement reconnu par un membre de Twitter comme l’attaché parlementaire de l’UDF André Santini, son identité a fait le tour du net à la vitesse de l’éclair, donnant lieu à de nombreuses réflexions sur le fait que Jérémy n’étant pas si anonyme, la chaîne aurait dû mentionner son identité complète.
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Fin juin, c’était TF1 qui se faisait épingler pour avoir diffusé, dans un reportage sur le contrat de responsabilité parentale, une interview d’une soi-disant mère de famille, en réalité attachée de presse du conseil général des Alpes-Maritimes, sans enfant. Révélée sur le site d’un élu communiste, puis par France Info, l’information s’est diffusée rapidement sur les réseaux sociaux et dans les médias, ce qui a abouti à une mise en demeure de TF1 par le CSA.
Il n’y a probablement pas de recrudescence de ce genre d’histoires. Simplement, avant internet, elles passaient inaperçues. Les petits coups en douce n’étaient pas démasqués, les pots aux roses n’étaient pas découverts ou en tout cas pas diffusés aussi largement. Accusé de propager rumeurs et désinformation, le web prouve qu’il a au contraire un rôle à jouer dans la moralisation de l’information. Plus question de bidonner un reportage, de faire parler de faux témoins, d’affirmer des contrevérités, d’omettre des détails importants : circulant, reprises, les news finissent toujours par être vues par quelqu’un connaissant la vérité et la révélant, vérité à son tour diffusée par les mêmes moyens. Pas vu pas pris, c’est fini.
Anne-Claire Norot
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