Selon une récente étude, une grande partie des parents Britanniques surveilleraient de très près l’activité de leur progéniture sur les réseaux sociaux.
Les résultats sont impressionnants : selon une étude réalisée en Angleterre auprès de mille enfants et de leurs parents, 75% des parents britanniques avouent espionner secrètement l’activité de leurs chérubins sur les sites communautaires.
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Outre les vérifications d’usage (« J’ai vu sur ta page Facebook que tu n’étais pas chez Julien hier soir, une explication ?« ), les parents interrogés avouent avoir recourt à l’espionnage online pour surveiller les fréquentations de leurs bambins, dont un grand nombre compte de parfaits inconnus parmi leurs contacts, et mette des informations personnelles sur leur page.
Menée pour le compte de Garlik, entreprise spécialisée dans la protection de la vie privée sur Internet, l’étude révèle aussi que, bien qu’ils soient interdits aux mineurs de moins de 13 ans, les sites comme MySpace ou Facebook auraient plus de 750 000 utilisateurs en dessous de l’âge minimum exigé. Un nombre gigantesque qui ferait faire n’importe quoi aux parents un peu dépassé par l’ampleur du phénomène.
« Le fait que les parents se sentent à ce point obligés de surveiller leurs enfant, c’est un message fort envoyé aux grands réseaux sociaux. (…) Pour dissiper les craintes des parents, ils doivent prendre leurs propres politiques de restriction d’âge beaucoup plus au sérieux » explique Tom Ilube, directeur de Garlik.
Avec une augmentation constante d’utilisateurs depuis leur création –selon les récents chiffres dévoilés par Médiamétrie, 5,2 millions de Français y seraient inscrits-, les sites communautaires risquent d’ailleurs d’être bientôt la cible de la justice britannique où un projet de loi sur la vie privée en ligne vient d’être annoncé par le gouvernement.
En attendant, les parents-espions ont mis en place de nombreuses techniques pour surveiller leur progéniture. Si un quart d’entre eux confient attendre l’absence de leurs enfants pour pouvoir jeter un œil à leur(s) profil(s), d’autres ont préféré pousser le vice jusqu’à se créer directement une page sur les sites communautaires utilisés par leurs petits. « Han, craignos, je viens de recevoir une friend request de ma mère sur Facebook…«
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