Facebook veut mettre un terme au “revenge porn”. Le réseau social vient de lancer une nouvelle série d’outils permettant de signaler et de bloquer le partage des contenus identifiés comme étant du “revanche porno”. Cette pratique consiste à publier des photos ou des vidéos intimes d’un(e) ex-partenaire, sans son consentement. Ce phénomène a pris de […]
Facebook veut mettre un terme au « revenge porn ». Le réseau social vient de lancer une nouvelle série d’outils permettant de signaler et de bloquer le partage des contenus identifiés comme étant du « revanche porno ».
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Cette pratique consiste à publier des photos ou des vidéos intimes d’un(e) ex-partenaire, sans son consentement. Ce phénomène a pris de l’ampleur ces dernières années, avec une prolifération de ces contenus sur d’autres comptes utilisateurs. Difficile, pour les modérateurs et les responsables de la sécurité de Facebook, de tous les contrôler. S’il était possible de signaler ces abus, le réseau social ne supprimait pas directement les copies et partages, réalisés par d’autres utilisateurs.
Empêcher les tentatives de republications
Désormais, lorsqu’un contenu sera signalé grâce à l’onglet en haut à droite, la compagnie l’analysera et le supprimera, s’il est contraire aux « standards de la communauté ». Grâce à une technologie de reconnaissance, il sera alors fiché, pour éviter toutes les copies sur d’autres pages. Chaque photo détient en effet un ADN propre, et l’internaute recevra alors un message de sensibilisation précisant qu’il s’agit d’un contenu non autorisé. C’est la même technologie utilisée pour lutter contre les contenus à caractère pédopornographiques.
« Garder les gens en sécurité »
Ces dispositions, également intégrées aux autres applications de Facebook (Messenger et Instagram), s’inscrivent dans la nouvelle politique de prévention et de sécurité lancée depuis plusieurs années par l’équipe de Mark Zuckerberg. « Ces outils, développés en partenariat avec des experts en sécurité, sont un exemple de la technologie potentielle pour aider à garder les gens en sécurité. Facebook est dans une position unique pour prévenir les dommages, l’un de nos cinq domaines d’intérêt car nous contribuons à la construction d’une communauté mondiale », a indiqué Antigone Davis, la responsable de la sécurité mondiale de Facebook.
« Dans la majorité des cas », les comptes incriminés seront supprimés.
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