“La liberté que j’ai retrouvé depuis quelques semaines me fait beaucoup de bien, et est plus saine. A un moment donné dans le débat politique il faut savoir passer à autre chose, j’ai tourné la page”. Invité ce mardi 26 septembre sur le plateau de Quotidien (TMC), Benoit Hamon est revenu sur les raisons de […]
« La liberté que j’ai retrouvé depuis quelques semaines me fait beaucoup de bien, et est plus saine. A un moment donné dans le débat politique il faut savoir passer à autre chose, j’ai tourné la page ». Invité ce mardi 26 septembre sur le plateau de Quotidien (TMC), Benoit Hamon est revenu sur les raisons de son échec à l’élection présidentielle.
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Le fondateur du « Mouvement du 1er juillet » admet aujourd’hui avoir commis une erreur mejeure : « La rupture que j’ai assumé après, j’aurais dû l’assumer à la fin de la primaire ». L’ancien candidat à l’élection présidentielle regrette également d’avoir passé plus de temps « à négocier les soutiens des socialistes » que de « discuter avec Jean-Luc Mélenchon, ou avec les Verts ». « Ça a été un poids politique dont j’aurais du me libérer plus tôt », dit-il simplement à propos du Parti socialiste.
Le « rassemblement de la gauche »
Benoit Hamon pointe aussi une crise de la sociale-démocratie qu’aurait notamment engendré « la déchéance de nationalité et la loi El Khomri » :
« Non seulement on dégrade les conditions d’existence des gens au travail, et on le fait par le 49-3, donc de manière non démocratique. Quand vous n’honorez plus la promesse essentielle qui est celle de votre nom, les gens disent : ‘merci, au revoir’.«
Les journalistes de Quotidien reviennent également sur son récent rapprochement avec La France Insoumise. « Ils sont de gauche, je suis de gauche, c’est beaucoup (…) Je suis favorable au rassemblement de la gauche », explique Benoit Hamon.
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