A droite, c’est l’heure des comptes. La Haute autorité pour la primaire a publié, aujourd’hui, les comptes de campagnes des sept candidats, comme cela était prévu dans le statuts. On s’aperçoit que François Fillon a déboursé deux fois plus d’argent que Nicolas Sarkozy pour organiser ses meetings et réunions publiques. Aucun candidat n’a dépassé la […]
A droite, c’est l’heure des comptes. La Haute autorité pour la primaire a publié, aujourd’hui, les comptes de campagnes des sept candidats, comme cela était prévu dans le statuts. On s’aperçoit que François Fillon a déboursé deux fois plus d’argent que Nicolas Sarkozy pour organiser ses meetings et réunions publiques.
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Aucun candidat n’a dépassé la limite (ouf)
François Fillon a ainsi dépensé 1 481 796 euros dont 1 022 760 pour les seules réunions publiques. Il est le candidat le plus dépensier dans ce domaine. Alain Juppé, arrivé deuxième, n’a lui dépense « que » 765 130,63 euros pour ses meetings. Mais au total, ses dépenses s’élèvent à 1 488 112 euros – avec plus de 200 000 euros de « propagande téléphonique » contre « seulement » 13 000 pour Fillon.
Nicolas Sarkozy a cette fois été relativement vertueux, à l’aune des soupçons qui planent sur ces différentes campagnes présidentielles précédentes (cf. les affaires Bygmalion et Takieddine). Il a dépensé 1 301 528 euros au total, dont 449 229 euros de meetings. Pour rappel, il ne s’est déclaré que très tard dans la compétition – moins de trois mois avant la scrutin du premier tour.
Copé l’économe
Bruno Le Maire a dépensé 596 807 euros (167 336 euros pour ses réunions) ; Jean-Frédéric Poisson en a dépensé 283 498, Nathalie Kosciusko-Morizet a elle déboursé 112 739 euros. Quant à Jean-François Copé, il a joué les économes ne lâchant que 101 064 euros.
Pour rappel, les candidats ne devaient pas dépenser le plafond des 1 500 000 euros pour cette campagne. Mais le jeu en vaut la chandelle car les sommes récoltées lors de cette primaire a deux tours iront pour la campagne présidentielle – plafonnée à 16,8 millions d’euros au premier tour et 21,5 millions au second en 2012. La primaire de la droite a permis au parti Les Républicains d’amasser entre 8 et 9 millions d’euros.
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