Un an après son élection, retour en images sur les moments forts de la présidence de Barack Obama.
23 janvier 2009 – fermeture de Guantanamo
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Dès le deuxième jour de son mandat, Barack Obama ordonne la fermeture de Guantanamo ainsi que celle des centres de détention de la CIA à l’étranger. Une décision symbolique qui vient marquer la rupture avec l’ère George W. Bush. Et un décret signé dans le bureau ovale entouré de militaires à la retraite après une réunion sur la politique d’interrogatoire et de détention des personnes suspectées de terrorisme.
Aujourd’hui on sait que la fermeture du centre ne sera toujours pas effective en janvier 2010.
A lire : CIA et torture : Obama fait le bilan
+ Torture d’Etat
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17 février 2009 – plan de relance
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Quatre semaines après sa prise de fonctions, Barack Obama signe et promulgue à Denver le gigantesque plan de relance économique de 787 milliards de dollars qu’il a fait voter par le Congrès. Ce plan, prévu pour sauver plus de 3,5 millions d’emplois n’a cependant pas empêché les licenciements dans le pays – qui comptait en septembre son taux de chômage (9,8%) le plus élevé depuis 25 ans.
19 mars 2009 – message à l’Iran
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A l’occasion du nouvel an iranien, Barack Obama adresse ses voeux aux dirigeants de la République islamique via YouTube. Une première dans la forme (c’est l’inauguration de la « diplomatie YouTube ») et dans le fond : la tradition consistait à ne s’adresser qu’au peuple iranien. Par ce message, Obama propose à Téhéran de renouer les relations diplomatiques.
4 juin 2009 – discours du Caire
[attachment id=298]Ce discours au monde arabo-musulman prononcé à l’université du Caire fera date. Débutant par un « salam aleikoum », Obama appelle à « un nouveau départ entre le monde musulman et les Etats-Unis » affirmant notamment : « l’Amérique n’est pas et ne sera jamais en guerre contre l’islam ».
8 juin 2009 – sketch chez Colbert
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Obama fait une apparition dans le Colbert Report, émission de satire politique de Comedy Central présentée par Stephen Colbert délocalisé en Irak pour supporter les troupes. En guest de marque, Baracko se prête au jeu en tournant un petit sketch de la maison blanche. On l’y voit apostropher Colbert sur sa coiffure ou se moquant de lui-même en comparant ses grandes oreilles à un équipement espion satellite de pointe.
A lire : Irak : Obama fait son sketch
Les coulisses du sketch d’Obama chez Colbert
31 juillet – la bière de l’amitié
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A la mi-juillet, un universitaire noir ne retrouvant plus ses clés force la porte de son domicile. La police alertée par le voisinage vient alors l’interpeller. Spécialiste des questions africaines et afro-américaines à Harvard, Henry Louis Gates Jr s’émeut publiquement de son sort affirmant avoir été arrêté en raison de sa couleur de peau. Barack Obama estime ensuite lors d’une conférence de presse que « la police s’est conduite de manière stupide en arrêtant quelqu’un alors que la preuve était faite qu’il était chez lui ». Des propos qui ont provoqué un tollé dans le corps policier de Boston. Et que Barack Obama a tenté de rattrapé en faisant part de ses regrets quant au choix des mots qu’il avait employé et en invitant Henry Louis Gates Jr et le policier en question à venir boire une petite binouse dans le patio de la Maison Blanche.
Fin août – le délire totalitaire
[attachment id=298]Dans le courant de l’été, une nouvelle droite conservatrice s’organise. C’est le mouvement Tea Party dont on reconnaît les militants à leurs chapeaux décorés de petits sachets de thé tricolores. Révulsés par le « socialisme » qu’ils prêtent à la nouvelle administration Obama, ils réclament « moins d’impôts et moins d’Etat ». On voit fleurir ces affiches d’Obama grimé en Joker surplombant un « socialism ». Mais on compare aussi Obama à Hitler (voir le blog Obama is literally Hitler). Le délire va très loin, lors d’une réunion publique filmée, une Américaine crie « Heil Hitler » à un supporter de la réforme du système de santé.
Septembre 2009 – le cache-cache dans le bureau ovale
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La Maison Blanche publie une photo de Sasha Obama discretement cachée derrière le gros canap’ du bureau ovale. La cliché familial fait le tour du monde et en rappelle un autre : celui de John John en 1963, le fils de John Fitzgerald Kennedy jouant sous le bureau de son père, alors que ce dernier travaillait.
10 septembre 2009 – discours solennel devant le Congrès
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Retransmis en direct et en prime time sur toutes les grandes chaînes, le discours d’une cinquantaine de minute de Barack Obama sur la réforme du système de santé mobilise l’Amérique toute entière. Alors quand un certain Joe Wilson, représentant républicain de Caroline du Sud hurle « You lie ! » (« Vous mentez !) juste près que Barack Obama ait nié l’existence d’une assurance pour les immigrés illégaux dans son projet. « Les réformes que je propose ne s’appliqueront pas à ceux qui sont ici en situation illégale« , a insisté le président Obama, en dirigeant son regard (glacial) vers le côté droit de son auditoire où se trouvaient les républicains.
Cette réforme est le projet phare du mandat de Barack Obama qui reprend là le flambeau de Ted Kennedy, ardent défenseur du projet décédé quelques jours plus tôt. Il vise à doter d’une couverture maladie les 46 millions de citoyens actuellement sans protection.
Mais il s’est heurté à une fronde des républicains ainsi que celle d’une partie de la population.
A lire : Il traite Obama de menteur, Internet lui répond en chœur
9 octobre 2009 – le prix Nobel de la paix
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Grosse surprise début octobre, le comité Nobel attribue le plus prestigieux de ses prix à Barack Obama « pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples ». Le président américain, lui-même très étonné par ce choix, l’accueille avec « une profonde humilité », y voyant « un appel à l’action ». Beaucoup de ses supporters s’étonnent tout de même et dénoncent l’adoration sans recul d’un président qui, pour certains, n’a pas encore fait ses preuves.
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