Pour la première fois depuis la reprise d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, le président syrien Bachar el-Assad s’est exprimé devant la presse étrangère – en l’occurrence RTL et France Infos – et a tenté une fois de plus de justifier son action au long d’une guerre civile qui a fait maintenant plus de 310 […]
Pour la première fois depuis la reprise d’Alep par les forces gouvernementales syriennes, le président syrien Bachar el-Assad s’est exprimé devant la presse étrangère – en l’occurrence RTL et France Infos – et a tenté une fois de plus de justifier son action au long d’une guerre civile qui a fait maintenant plus de 310 000 morts. Il s’est également entretenu avec des députés français Thierry Mariani et Nicolas Dhuicq (Les Républicains) et Jean Lassalle (ex-MoDem).
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Il a mis en avant la nécessité de “libérer [la ville] des terroristes”, Bachar el-Assad a estimé que les pertes civiles sont “parfois le prix à payer”. rappelant que « toutes les guerres provoquent des destructions, toutes les guerres provoquent des morts.”
Décapitations et exécutions
Il a déclaré :
“La question est de savoir comment libérer les civils des terroristes dans ces quartiers. Est-ce qu’il est mieux de les laisser sous leur pouvoir, avec les décapitations, les exécutions ? Est-ce le rôle de l’Etat ? Non, il faut les libérer et c’est parfois le prix à payer mais, à la fin, les gens sont libérés des terroristes. C’est ce que nous avons à faire.”
Bachar el-Assad a affirmé son « optimisme” sur les négociations prévues fin janvier au Kazakhstan sous l’égide de la Russie et de la Turquie. Selon Thierry Mariani le président syrien serait prêt à négocier avec de nombreux groupes rebelles, à l’exception de l’EI et du Front Fatah Al-Cham, ancienne branche syrienne d’Al-Qaida.
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