Il s’appelle Robbie Turner, soldat britannique durant la Seconde Guerre Mondiale, et il est l’auteur d’un trauma général chez les 17-19 ans. Il peut s’agir de votre enfant, de votre neuve ou nièce, de votre cousin(e), s’il ou elle passe le bac vous entendrez forcément ce nom : Turner. Le héros du romancier britannique Ian McEwan hante les […]
Il s’appelle Robbie Turner, soldat britannique durant la Seconde Guerre Mondiale, et il est l’auteur d’un trauma général chez les 17-19 ans. Il peut s’agir de votre enfant, de votre neuve ou nièce, de votre cousin(e), s’il ou elle passe le bac vous entendrez forcément ce nom : Turner. Le héros du romancier britannique Ian McEwan hante les réseaux sociaux. L’épreuve d’anglais portait sur un extrait de son roman Atonement (Expiation en français), et la « question M » a visiblement fait de nombreuses victimes. Les expressions « concerns » (préoccupations) et « cope with » (gérer une situation), utilisées dans la question, ne faisaient visiblement pas partie du lexique des lycéens.
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Sur la page Facebook « Baccalauréat 2015 en France » (128 000 participants), les lycéens se sont livrés à la plaisanterie. Plusieurs sondages citent le nom du terrible héros :
– Le plus dur dans le bac d’anglais
Seul Turner le sait
-Vous sentez quoi en math pour demain ?
Turner ?
Certains lycéens ont pris la chose plus au sérieux. Adressée au ministère de l’Éducation nationale, une pétition en ligne a été lancé pour « retirer la question M, ou la transformer en question bonus ». La campagne a récolté près de 9 000 signatures en moins de 24 heures (plus de 11 000 à 16h). Plus doués en montage qu’en LV1, des lycéens ont proposé une vidéo de campagne pour soutenir le projet.
http://www.dailymotion.com/video/x2uqaz1
Annulation de la #QuestionM au Bac d’Anglais ! par nicolasdrahi
Mais Turner n’est pas la seule cible des candidats. Des Terminales S ont estimé que l’épreuve de maths de ce matin était « trop longue ». Résultat, ils ont aussi lancé une pétition et demandent gentiment aux professeurs de « corriger les copies avec bienveillance et de gonfler le barème ». En seulement quelques heures, elle a déjà récolté plus de 1 000 signatures.
À ce rythme-là, il ne serait pas étonnant de voir une nouvelle levée de stylos le 7 juillet, jour de publication des résultats.
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