Prenez le temps d’un verre entre amis, d’un repas de famille ou d’une soirée bien entouré : c’est bon pour la santé. Et, comme le dit l’adage, c’est bon pour le moral. Le New York Times révèle qu’une multitude d’études se sont penchées sur les effets positifs des interactions sociales sur la santé physique et […]
Prenez le temps d’un verre entre amis, d’un repas de famille ou d’une soirée bien entouré : c’est bon pour la santé. Et, comme le dit l’adage, c’est bon pour le moral. Le New York Times révèle qu’une multitude d’études se sont penchées sur les effets positifs des interactions sociales sur la santé physique et mentale.
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Dans son livre Healthy at 100, publié en 2007 (Ballentine Books), John Robbins livre les secrets d’une longue vie :
“Les personnes avec des relations sociales proches et des modes de vie mauvais pour la santé (comme le tabagisme, l’obésité ou le manque d’exercice) vivent en fait plus longtemps que ceux avec des liens sociaux pauvres mais qui ont de meilleures habitudes.”
Toutefois, maintenir une vie en société ne doit pas inciter à redoubler de vices selon lui : “Les personnes ayant à la fois un mode de vie sain et des relations sociales proches sont celles qui vivent le plus longtemps.”
Avoir des amis réduit le stress
Le manque de socialisation peut s’associer en effet avec des troubles dépressifs ou une dégénérescence cognitive à la vieillesse. Dans un rapport de 2010, le Havard Women’s Health Watch avertit : “Une étude examinant les données de plus de 309 000 personnes montre que le manque de relations fortes augmente le risque de mort prématurée de 50 %.” L’article ne mentionne pas que les cercles familiaux ou d’amis, mais aussi les communautés religieuses, les associations et les activités entre collègues.
Comment s’expliquent les bénéfices de ces interactions ? “Les scientifiques ont découvert qu’être connecté avec les autres aide à relâcher des niveaux dangereux de stress, détaille le Havard Women’s Health Watch. Ils peuvent affecter négativement les artères coronaires, la fonction intestinale, la régulation de l’insuline et le système immunitaire. D’autres recherches suggèrent que des comportements bienveillants permettent de libérer des hormones réduisant le stress.”
De la même manière, l’absence de relations peut réduire le flux sanguin vers des organes vitaux ou saper des fonctions immunitaires, provoquant par la suite des inflammations. Les inflammations chroniques peuvent générer des maladies du cœur, de l’arthrite ou du diabète.
I’ve summarized ten years of research on #happiness to show you how it can bring out the best in you https://t.co/re7kSosf7C
— Emma Seppälä, Ph.D. (@emmaseppala) 9 janvier 2016
Dans son livre publié en 2016, The Happiness Track (HarperOne), la docteure Emma Seppälä conclut : “La connexion sociale génère un cercle vertueux de bien être social, émotionnel et physique.” Argument infaillible pour convaincre vos amis de sortir ce soir.
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