En plein tour d’Europe, Donald Trump s’attaque maintenant à la Première ministre britannique Theresa May dans une interview publiée jeudi 12 juillet par le Sun.
Interrogé par le tabloïd anglais le Sun juste avant sa visite officielle au Royaume-Uni, Donald Trump livre une interview cinglante sur Theresa May et le Brexit. La Première ministre britannique qui est déjà sous le feu des critiques en raison de ses propositions sur le Brexit aurait pu se passer des commentaires désobligeants de M. Trump.
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Theresa May dans son viseur
Ce qui l’agace le plus concernant Theresa May, c’est son approche du Brexit, vraisemblablement vexé qu’elle n’ait pas écouté ses précieux conseils : « Je lui avais dit comment le faire. C’est elle qui a décidé de faire autrement. » Le président américain regrette effectivement que May n’ait « pas écouté » son point de vue sur les négociations entre le Royaume-Uni et l’UE.
L’idée d’un « soft » Brexit ne semble pas lui convenir, puisqu’il a suggéré que le fait de garder des liens avec l’UE « affecterait le commerce avec les Etats-Unis, malheureusement d’une manière négative ». « S’ils négocient ainsi, (…) nous négocierons plutôt avec l’Union Européenne qu’avec le Royaume-Uni, et ça tuera probablement l’accord, a-t-il annoncé avant d’ajouter qu‘ils ont suffisamment de difficultés avec l’UE ».
Il en a ensuite rajouté une couche en affirmant que ce Brexit n’était « pas ce pour quoi les Britanniques avaient voté » et que « les négociations qui prennent trop de temps ne fonctionnent jamais bien« .
« Boris Johnson serait un excellent Premier ministre »
Après les vives critiques sur la Première ministre vient le sujet des démissions au sein de son gouvernement. Trump en profite pour remuer le couteau dans la plaie : il qualifie Boris Johnson, l’ancien ministre des Affaires étrangères qui a déposé sa démission lundi, « d’homme très talentueux« , avant de déclarer qu’il « serait un merveilleux Premier ministre. »
Pour quelqu’un qui réalise sa première visite en tant que président dans un pays, ces déclarations constituent un faux pas diplomatique considérable. En parallèle, l’attachée de presse de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sander, a partagé un communiqué indiquant que Trump « aime et respecte beaucoup la Première ministre May et n’a jamais rien dit de mal à son sujet« .
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