Les deux candidats auraient obtenu 50 % des voix chacun. En Autriche, les votes n’ont jamais été aussi serrés pour une élection présidentielle. D’après les instituts de sondages, le candidat écologiste (indépendant) Alexander Van der Bellen et le candidat d’extrême droite Norbert Höfer (parti libéral d’Autriche, FPÖ) seraient au coude à coude après le second tour de l’élection, […]
Les deux candidats auraient obtenu 50 % des voix chacun. En Autriche, les votes n’ont jamais été aussi serrés pour une élection présidentielle. D’après les instituts de sondages, le candidat écologiste (indépendant) Alexander Van der Bellen et le candidat d’extrême droite Norbert Höfer (parti libéral d’Autriche, FPÖ) seraient au coude à coude après le second tour de l’élection, dimanche 22 mai 2016.
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L’attente du dépouillement des votes par correspondance
En Autriche, les électeurs ont le choix de se déplacer dans les bureaux de votes ou de voter par correspondance. En plus des 6 millions d’électeurs qui se sont exprimés dans les urnes, 900 000 votants ont voté par correspondance, et leurs voix n’ont pas encore été dépouillées. Sans ces voix, le candidat d’extrême droite a une petite avance (51,9 %), mais comme traditionnellement, les votes par correspondance ont tendance à pencher plus à gauche, les instituts de sondages estiment qu’après dépouillement de ces derniers 900 000 bulletins, les deux candidats seront quasiment à égalité. Le résultat de l’élection se jouera à quelques milliers de voix.
« Nous avons gagné, de toute façon« , a déclaré Norbert Höfer, qui a concentré sa campagne sur les questions d’immigration, comme l’a rappelé Le Point. Alors que les instituts de sondage lui prédisaient un maximum de 24 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, il a surpris toute l’Autriche en avril dernier en obtenant un score de 36,4 %.
Si le président en Autriche n’a pas les mêmes pouvoirs décisionnaires qu’en France – c’est un régime parlementaire –, il a tout de même la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale. Or, Höfer s’est d’ores et déjà engagé à la dissoudre s’il était élu, ce qui risquerait de donner, lors de nouvelles élections législatives, plus de poids aux députés d’extrême droite.
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