Le Venezuela connaît actuellement de fortes périodes de pénuries. Dans ces situations, les produits importés d’Occident (aliments, fournitures industrielles ou médicales) voient leur prix flamber très facilement. C’est désormais le cas du préservatif. Une boîte de 36 préservatifs se vend actuellement pour 4 760 bolivars (soit environ 660 euros). Au marché noir, la même boite […]
Le Venezuela connaît actuellement de fortes périodes de pénuries. Dans ces situations, les produits importés d’Occident (aliments, fournitures industrielles ou médicales) voient leur prix flamber très facilement. C’est désormais le cas du préservatif. Une boîte de 36 préservatifs se vend actuellement pour 4 760 bolivars (soit environ 660 euros).
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Au marché noir, la même boite de préservatif n’atteint plus que 25 dollars si elle est payée avec de la monnaie américaine. Mais réussir à obtenir des billets verts est loin d’être facile.
Dans un article de Slate, le journaliste Simon Pellet-Recht décrivait ainsi le phénomène :
« Dans un pays où la quasi-totalité de ce qui est consommé est importé, l’accès aux devises étrangères est primordial, mais les réserves internationales liquides de l’État bolivarien ont fondu sous le coup d’importations massives et les entreprises sont à court de dollars. Résultat, toutes sortes de trafics apparaissent pour obtenir des devises étrangères, au point que l’on parle d’un ‘dollar parallèle’. »
Un achat impossible qui fait grimper la contamination au VIH
Acheter des préservatifs reste inaccessible pour la majorité des Vénézuéliens. Les conséquences sont catastrophiques et font du pays l’un où le taux de contamination au VIH et l’un des plus élevés sur le continent.
Si ONUSIDA estimait en 2014 que 101 871 Vénézuéliens vivaient avec le VIH, le virus est cependant rentré en récession fin 2014, selon la BBC.
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