Dans une enquête ébouriffante au cœur des réseaux opaques des barbouzes du CAC 40, Jérôme Pierrat met à jour les techniques d’espionnage qui se développent à l’heure de la guerre économique. Il éclaire la violence secrète et sophistiquée du monde des affaires, entre James Bond et “Mission impossible”.
Aussi intrépide et cocasse que ceux qu’il fréquente secrètement jour après jour – les brigands des grands chemins, de Marseille et d’ailleurs –, le journaliste Jérôme Pierrat élargit le spectre de ses explorations dans le monde du banditisme avec une nouvelle enquête ébouriffante sur le modèle en vogue des espions privés.
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A l’heure de la guerre industrielle farouche que se livrent les grandes entreprises du CAC 40, les services d’espions se louent très cher pour surveiller la concurrence, protéger ses sources, contrôler des marchés…, par-delà la loi, par-delà la morale. Peu importe le droit, dont le business se contrefout ; seule compte l’efficacité de l’intrusion au cœur des modèles industriels concurrents.
Un théâtre d’opérations opaque et épique
Tout est possible pour arriver à ses fins : fouiller en dix minutes chrono des coffres-forts dans des chambres d’hôtels, photographier les documents secrets et les remettre à leur place ni vu ni connu ; attaquer des systèmes informatiques à distance, pénétrer depuis son propre ordinateur des boites mail de n’importe qui en quelques secondes ; installer des micros espions dans des bureaux… Toute la gamme des techniques explorées avec soin par Jérôme Pierrat en compagnie de ces experts de l’ombre prouve deux choses : la généralisation de la pratique de l’espionnage dans le monde de l’entreprise, la sophistication des modes opératoires, qui feraient passer James Bond pour un charlatan amateur.
Avec un goût de la précision journalistique mais aussi avec un sens de la fantaisie spectaculaire, Jérôme Pierrat dévoile un théâtre d’opérations opaque et épique, qui forme l’indice éclairant de la délirante réalité de la guerre économique sans merci que se mènent secrètement les grands industriels. Les barbouzes du capitalisme des années 2010 ne chôment guère : le système a besoin d’eux, ils en profitent avec allégresse. Comme si la musique de Lalo Schifrin, générique de la série Mission impossible, rythmait leurs vies d’aventuriers au service du grand capital.
Espions privés : Barbouzes 2.0 Enquête de Jérôme Pierrat Lundi 9 mars sur Canal + à 21h
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