Mohamed Abrini, “l’homme au chapeau” des attentats de Bruxelles, a reconnu avoir accompagné les kamikazes en voiture avant qu’ils ne se fassent sauter à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Deux mois après les attentats, les enquêteurs ont découvert dans la corbeille d’un ordinateur retrouvé près de l’appartement d’où sont partis les terroristes à Bruxelles un document qu’il […]
Mohamed Abrini, “l’homme au chapeau” des attentats de Bruxelles, a reconnu avoir accompagné les kamikazes en voiture avant qu’ils ne se fassent sauter à l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem. Deux mois après les attentats, les enquêteurs ont découvert dans la corbeille d’un ordinateur retrouvé près de l’appartement d’où sont partis les terroristes à Bruxelles un document qu’il avait tenté de détruire. Cette lettre est un sorte de testament qu’il avait rédigé le 2 février.
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Mourir en martyr
Mohamed Abrini y raconte que la mort de son frère en Syrie en juillet 2014 dans une attaque suicide a été l’événement déclencheur dans son intérêt pour la religion. Il relate qu’après quelques recherches, l’Etat islamique lui est apparu légitime. Ainsi il approuve dans ce texte les attentats de Paris, et s’adresse à sa mère pour lui expliquer qu’ils constituent une réplique aux interventions de la France en terres d’islam, et à son soutien à Israël.
Ces éléments indiquent sa volonté de « mourir en martyr« . D’ailleurs il emprunte le surnom de son frère en Syrie pour signer cette lettre.
Il prétend avoir écrit ce texte sous contrainte
Ce Belgo-Marocain de 31 ans est suspecté d’avoir accompagné en région parisienne les équipes qui ont commis les attentats à Paris et Saint-Denis. Selon le journal belge La Dernière Heure, Mohamed Abrini aurait déclaré aux enquêteurs avoir écrit ce texte sous la contrainte de la cellule terroriste à l’origine des attaques de Paris et Bruxelles.
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