Mardi 22 mars, la Belgique était attaquée en son cœur. Deux attentats perpétrés à Bruxelles et l’aéroport de Zaventem ont fait une trentaine de morts, le dernier bilan officiel faisant état de 32 victimes. Très rapidement, les messages de soutien se sont multipliés à travers le monde. La une du dernier Charlie Hebdo, en revanche, […]
Mardi 22 mars, la Belgique était attaquée en son cœur. Deux attentats perpétrés à Bruxelles et l’aéroport de Zaventem ont fait une trentaine de morts, le dernier bilan officiel faisant état de 32 victimes. Très rapidement, les messages de soutien se sont multipliés à travers le monde.
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La une du dernier Charlie Hebdo, en revanche, divise, tant celle-ci peut être interprétée de façons très différentes. On y voit ainsi, sur fond noir-jaune-rouge, couleurs du drapeau belge, la figure du chanteur Stromae. Celui-ci se demande « papa, où t’es ?« , en référence à sa chanson Papaoutai. On peut voir, éparpillés sur toute la couverture, un œil, un bras, une jambe, arrachés, qui répondent au chanteur. Dans un premier temps, le débat s’est porté sur la qualité du dessin et de l’humour. Comme souvent les avis sont très très partagés. Des internautes ont décidé de répondre à ce dessin en une en le reprenant à leur sauce.
A demain dans #CharlieHebdo pic.twitter.com/hN8NpoGb2v
— Mathieu Madénian (@mathieumadenian) March 29, 2016
Quand les belges renvoient dans la gueule de Charlie Hebdo son humour douteux… pic.twitter.com/xu29jzkWCN
— Graoully (@geofrance57) March 29, 2016
https://twitter.com/HugoPoliart/status/714755627315306498?ref_src=twsrc%5Etfw
Cela ne pourrait être qu’une démonstration supplémentaire de l’humour extrêmement macabre dont fait souvent preuve l’hebdomadaire satirique. Il prend cependant une dimension différente lorsque l’on connaît l’origine de la chanson de Stromae. Le morceau fait en effet référence au père du chanteur, qui a été tué lors du génocide rwandais en 1994. Détail qui complique un peu plus l’affaire : il fut coupé en morceaux. Peut-être que Riss n’était pas au courant de tout ça au moment de terminer son dessin.
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