“Les vieilles méthodes politiciennes de persécution des opposants ont la peau dure”, a lâché jeudi Marine Le Pen. Le 15 décembre dernier, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour “abus de confiance”, “recel d’abus de confiance”, “escroquerie en bande organisée”, “faux et usage de faux” et “travail dissimulé” à l’encontre du Front […]
« Les vieilles méthodes politiciennes de persécution des opposants ont la peau dure », a lâché jeudi Marine Le Pen. Le 15 décembre dernier, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « abus de confiance », « recel d’abus de confiance », « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux » et « travail dissimulé » à l’encontre du Front national. Le parti est soupçonné d’avoir indûment versé des salaires à 20 assistantes parlementaires d’élus frontistes du parlement européen.
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« Certains assistants ont un salaire justifié mais pas tous… »
Or, selon les informations de l’Express, une douzaine d’assistants parlementaires européens ont eu droit à un petit tête-à-tête avec deux avocats proches du parti sur comment se comporter en cas d’une éventuelle garde à vue. Preuve que l’inquiétude règne dans les rangs du Front national. L’un d’entre eux a confié à l’hebdomadaire « avoir bénéficié d’un salaire versé sur les fonds européens sans avoir travaillé pour le Parlement européen », peut-on lire.
« Certains assistants ont un salaire justifié mais pas tous… Moi, par exemple, j’ai été payé à moitié par le Parlement européen alors que je n’ai jamais mis les pieds à Strasbourg ou à Bruxelles « , avoue-t-il sou couvert d’anonymat.
Des accusations que les leaders du parti rejettent
Le parquet craint que que ces assistants parlementaires d’euro-députés aient bénéficié d’un emploi fictif alors qu’ils exerçaient par ailleurs d’autres fonctions au sein du parti.
« Le FN est pauvre et n’a pas les moyens de payer autrement », aurait répondu Marine Le Pen à un cadre du parti venu lui faire part de ses inquiétudes vis-à-vis des poursuites judiciaires. « Il n’y a rien de caché dans cette affaire, sinon on n’aurait pas envoyé l’organigramme (du parti) à la presse », a déclaré le vice-président du FN, Florian Philippot sur l’émission de Jean-Jacques Bourdin (RMC-BFMTV) ce vendredi matin.
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