C’est un quinquennat qui démarre sous le feu des polémiques pour Emmanuel Macron. Après les révélations du Canard Enchaîné sur Richard Ferrand, le ministre de la Cohésion des territoires, Le Parisien affirme mardi 30 mai qu’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour « abus de confiance » vise l’actuelle ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez. Celle qui soutient la loi de moralisation de la vie publique est soupçonnée d’emplois fictifs concernant son ex-attachée au Parlement européen. La ministre, députée MoDem jusqu’à son entrée au gouvernement, réfute ces accusations.
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18 autres eurodéputés concernés
Ouverte le 22 mars dernier, l’enquête préliminaire vise également 18 autres eurodéputés français, et une trentaine d’assistants. L’investigation a été lancée suite à la dénonciation de l’eurodéputée Front national, Sophie Montel, alors que son parti est visé par une enquête préliminaire similaire. Marine Le Pen est accusée d’avoir versé des salaires pour un montant total de près de cinq millions d’euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017, pour des emplois présumés fictifs.
Sur Twitter, Marielle de Sarnez, a affirmé que le contrat de travail de son assistante parlementaire a bien été « comme celui de tous (ses) assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France ». La ministre assure que la situation de son assistante, Philippine Laniesse, « a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen », et que son travail « a été accompagné de rapports d’activités réguliers et consultables ».
Communiqué de presse : pic.twitter.com/ismlyIbu4w
— Marielle de Sarnez (@desarnez) May 29, 2017
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