Dénonciations en cascades. Après avoir donné le nom d’une vingtaine de députés européens au procureur de la République, François Molins, à propos de soupçons d’emplois fictifs d’attachés parlementaire, l’eurodéputée du FN Sophie Montel a effectué un nouveau signalement le 27 juin dernier. Cette fois-ci, c’est Jean-Luc Mélenchon, ex eurodéputé du Parti de gauche, et chef de file de la France insoumise, ainsi que trois de ses ex assistants parlementaires européens, qui sont visés, selon les informations du Parisien.
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« Nous poursuivons notre logique de rupture »
Des noms qui viennent s’ajouter à l’enquête préliminaire ouverte par le parquet le 22 mars dernier pour « abus de confiance » concernant des élus de divers partis politiques (LR, EELV, PS, Modem, FN).
« Nous poursuivons notre logique de rupture avec le ‘deux poids deux mesures’ dont était victime le FN avec cette affaire de soupçons d’emplois fictifs sur les attachés parlementaires des députés européens du parti », indique Sophie Montel au Parisien.
Trois enquêtes ouvertes au total
Le FN est aussi empêtré dans des tourments judiciaires concernant des emplois d’assistants au parlement européen, soupçonnés fictifs. Marine Le Pen a par ailleurs été mise en examen pour « abus de confiance » le 30 juin, ainsi que deux assistants parlementaires et une ancienne eurodéputée frontiste.
Vient s’ajouter à ça, l’enquête préliminaire sur les assistants parlementaires du MoDem lancée début juin, pour « abus de confiance et recel de ce délit », qui avait poussé le Garde des Sceaux, François Bayrou, à démissionner au bout de quelques jours. Au total, le parquet a désormais ouvert trois enquêtes pour soupçons d’emplois fictifs d’assistants parlementaire au Parlement européen.
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