Avril 2014 : la secte Boko Haram kidnappe au nord du Nigéria 276 lycéennes, séquestrées dans la forêt de Sambisa, base stratégique du groupuscule. Quatre ans plus tard, après des négociations opaques avec le gouvernement, le groupe islamiste libère 103 jeunes filles. Placées sous haute surveillance dans la capitale, à l’abri des médias, ces survivantes doivent réapprendre à vivre. Pour la première fois, deux documentaristes, Gemma Atwal et Karen Edwards, ont eu accès à ce refuge, et ont pu rencontrer ces adolescentes pour donner une visibilité à leur parole. Une immersion politique, mais surtout humaine, que l’on pourra découvrir dans le documentaire Les Survivantes de Boko Haram, diffusé le 20 novembre prochain sur Arte.
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Un film en forme de portraits intimistes, qui suit avec pudeur et attention la reconstruction de jeunes femmes confrontées à la méfiance (on les soupçonne d’entretenir des liens avec leurs bourreaux), et à une violence muette et imperceptible aux yeux des autres. Dans une démarche à la fois de proximité et de retenue, les deux réalisatrices ont recueilli pendant plusieurs mois ces témoignages précieux : l’enfer de la précarité, mais aussi la foi en l’avenir s’y mêlent. Diffusé le mardi 20 novembre sur Arte, le film sera disponible en replay 60 jours à partir de cette date.
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