“Je suis candidat à la présidence de la République française.” Arnaud Montebourg a profité de sa traditionnelle Fête de la rose, dimanche 21 août, à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), pour officialiser sa candidature à la présidentielle de 2017. Deux ans après sa démission du gouvernement, l’ancien ministre de l’Economie se lance donc lui aussi dans la course à 2017, […]
« Je suis candidat à la présidence de la République française. » Arnaud Montebourg a profité de sa traditionnelle Fête de la rose, dimanche 21 août, à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), pour officialiser sa candidature à la présidentielle de 2017. Deux ans après sa démission du gouvernement, l’ancien ministre de l’Economie se lance donc lui aussi dans la course à 2017, comme son ancien collègue Benoît Hamon. Il n’a cependant pas précisé s’il participerait à la primaire du Parti socialiste.
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Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2017 #Frangy pic.twitter.com/YwmhaxNU4l
— Arnaud Montebourg (@montebourg) 21 août 2016
Dans son discours, le promoteur du “made-in-France”, s’est encore une fois présenté en opposition à François Hollande :
« Si je suis candidat (…), c’est d’abord qu’il m’est impossible, comme à des millions de Français, de soutenir l’actuel président de la République. J’aurais aimé pouvoir pourtant le soutenir, et vous appeler à le faire avec moi. Non pas parce que je serais l’un des siens, l’un de ses inconditionnels – je ne l’ai jamais été – mais parce que je suis de gauche. Ce soutien aurait signifié que nous aurions agi au pouvoir avec efficacité. »
Il a ajouté que le Président devait « bien réfléchir à sa décision », « prendre en compte l’intérêt général du pays », et « affronter sa conscience et sa responsabilité » avant de se prononcer lui-même pour 2017.
Le « projet France »
Arnaud Montebourg a au passage précisé son programme, intitulé « projet France », et lancé le site internet officiel de sa campagne. Il souhaite notamment soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME), et les classes moyennes et populaires, en annulant pour ces dernières toutes les hausses d’impôts décidées ces cinq dernières années.
L’ancien ministre a également proposé le rétablissement d’un « service national, civil et militaire, égalitaire et universel, pour tous les jeunes hommes et jeunes femme de notre pays » pour faire face à la menace terroriste. Il serait obligatoire et durerait six mois.
Le socialiste est partisan d’une VIe République, et propose ainsi le retour du septennat présidentiel non renouvelable, le tirage au sort des citoyens pour remplacer les sénateurs, la réduction des pouvoirs du Président, et la baisse du nombre de députés.
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