En vogue dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon inquiète. Que ce soit sur les marchés financiers, où sa possible élection fait se dresser les poils des traders, à l’Elysée ou même dans la presse de droite, ses nombreux adversaires ne voient pas d’un bon œil sa popularité grimpante. Les marchés s’effondrent A peine devance-t-il François Fillon […]
En vogue dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon inquiète. Que ce soit sur les marchés financiers, où sa possible élection fait se dresser les poils des traders, à l’Elysée ou même dans la presse de droite, ses nombreux adversaires ne voient pas d’un bon œil sa popularité grimpante.
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Les marchés s’effondrent
A peine devance-t-il François Fillon dans les sondages que tout se met en place. Lundi, les Echos révèlent l’apparition du « risque Mélenchon« qui terrorise les investisseurs et se répercute sur le spread France-Allemagne. Pour la Société Générale, « la vitesse de la hausse de Mélenchon dans les sondages pourrait mettre la pression sur la dette française« .
https://twitter.com/Clyde_Barrow_/status/852438599664586753
La concurrence panique
Second tour : entre Mélenchon et Macron. Si ce duel se présente à vous, quel sera votre choix? (2/3) [vote si tu es majeur(e)] #ONPC
— Kent hz 🌟 🌟 🇫🇷 (@Kent_Hz) April 8, 2017
Bien sûr, tous les candidats qui voient dans son succès une menace directe pour leur chance d’accéder au second tour ne se privent pas pour l’attaquer. Mardi soir, Emmanuel Macron moquait durant son meeting à Besançon « le révolutionnaire communiste » qui « était sénateur socialiste quand j’étais encore au collège ! Que veut-il nous faire croire ?« , tandis que François Fillon mettait en doute le même soir la capacité du candidat de la France Insoumise à relancer l’économie française.
« Croyez-moi, ça n’est pas avec le programme communiste de M. Mélenchon et le retour au franc de Mme Le Pen que l’économie française va redémarrer. »
Le Président s’empare du dossier
Mais la concurrence n’est pas la seule à taper sur Jean-Luc « le communiste » Mélenchon. Le président de la République lui-même est sorti de sa réserve pour dire son inquiétude face à l’importance que prend celui qui maintenant dépasse largement Benoît Hamon dans les sondages. En torpillant le pauvre Benoît Hamon au passage, donnant à demi-mot sa voix à Emmanuel Macron.
« Il y a un péril face aux simplifications, face aux falsifications, qui fait que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte. »
Marrant, ça fait des années que #LePen est annoncée au second tour, et c'est quand #Mélenchon risque d'y être que #Hollande s'inquiète…
— Romain JAMMES (@RomainJAMMES) April 12, 2017
La presse d’opinion comme dernier rempart
La tendance à cogner sur Jean-Luc Mélenchon se poursuit enfin dans la presse nationale. Ce mercredi, le Figaro consacrait sa une au « délirant projet Chavez français » de la France Insoumise. Dans sa tribune éditoriale, Paul-Henri du Limbert prédit une France insoumise pleine « de fonctionnaires surnuméraires payés par un secteur privé à qui on réclamerait toujours davantage d’impôts et par des créanciers à qui on devrait toujours plus d’argent« . Gare à vous !
Le Figaro qui ne panique pas DU TOUT quand Mélenchon passe devant Fillon dans les sondages 😆 pic.twitter.com/YPuUHmRiXU
— Robin Andraca (@RobinAndraca) April 11, 2017
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