Il faut attendre la fin de sa longue tribune sur le Figarovox pour obtenir les aveux tant attendus : “L’ouverture d’esprit que j’ai rencontrée dans les réunions de la société civile avec Fillon, leur intérêt sincère pour la question du handicap, leur vision cohérente du projet à mettre en œuvre m’ont convaincue que François Fillon […]
Il faut attendre la fin de sa longue tribune sur le Figarovox pour obtenir les aveux tant attendus : « L’ouverture d’esprit que j’ai rencontrée dans les réunions de la société civile avec Fillon, leur intérêt sincère pour la question du handicap, leur vision cohérente du projet à mettre en œuvre m’ont convaincue que François Fillon avait le meilleur programme ».
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Avant ce texte publié le 10 avril, Barbara Lefebvre, la professeure d’histoire-géo invitée de l’Emission politique du jeudi 6 avril, avait toujours nié soutenir François Fillon. A la fin du programme de France 2, d’abord, puis le lendemain sur Europe 1.
Le grillage en direct.#LEmissionPolitique pic.twitter.com/A89BlRsqf3
— Max (@MaximeHaes) 6 avril 2017
Chargé de la séquence entre l’invité politique et le panel de Français, Karim Rissouli racontait : « On l’a invitée parce qu’elle ne partage pas les mêmes idées qu’Emmanuel Macron. » Pour lui, pas de doutes, Barbara Lefebvre « a menti avant l’émission, pendant et à la fin ».
France 2 a voulu « la piéger »
La professeure d’histoire-géo conteste cette version de la soirée du jeudi 6 avril. Acculée par les questions des journalistes, elle préfère « botter en touche ironiquement », car elle n’a « aucun espace pour [s]’expliquer. » Barbara Lefebvre va plus loin et s’en prend directement à l’honnêteté des journalistes du programme. A propos de sa participation à des réunions fillonistes, elle estime que « soit France 2 n’avait rien vérifié, soit France 2 le savait mais a attendu la fin de l’émission pour me piéger et faire du buzz. »
Dans sa tribune, Barbara Lefebvre reconnaît moins ses torts qu’elle ne se place en victime d’un acharnement médiatique. Elle tente même de sauver, en vain, les apparences dans sa conclusion : « Désormais, je participerai donc à ces réunions en tant que soutien et non plus simple membre de la société civile. » Surtout, elle déplore le »déferlement haineux et diffamant » qu’elle a pu constater sur les réseaux sociaux.
Il est vrai que les internautes ont été nombreux à pointer du doigt, à raison, les incohérences de celle qui est présentée comme apolitique mais qui participe en réalité à des réunions de soutien à François Fillon.
#LemissionPolitique a oublié « membre du comité national France Solidaire avec Fillon » sur sa petite fiche descriptive de Barbara Lefebvre :/ pic.twitter.com/s1uDooe0M5
— Elodie Safaris (@avriogata) 6 avril 2017
Son véritable ennemi : Macron
Outre les internautes et France 2, c’est surtout vers Emmanuel Macron et les Marcheurs que la professeure d’histoire-géo dirige sa charge. « Emmanuel Macron a été mis en difficulté. Voilà tout le problème. Touche pas à mon Macron, tape sur Fillon ». Elle se pose ainsi en victime des militants de l’ancien ministre de l’Economie. « Malheur à celui qui touche au tôlier de l’auberge espagnole, l’agressivité des Marcheurs est glaçante : ’on y sera à Angers demain’ sont venus me dire le doigt pointé et le regard furieux plusieurs Marcheurs du public, l’émission terminée. » Elle avait d’ailleurs déjà visé Emmanuel Macron dans une tribune publiée dans le Figaro.
« J’aurais pu intervenir avec n’importe quel autre candidat (…) avec grand plaisir » déclarait-elle au micro de Thomas Sotto. Pas sûr qu’elle accepte une éventuelle invitation du dirigeant d’En Marche!.
{"type":"Banniere-Basse"}